République et canton de Genève

Grand Conseil

M 2102
Proposition de motion de Mmes et MM. Florian Gander, Mauro Poggia, Eric Stauffer, Pascal Spuhler, Olivier Sauty, Guillaume Sauty, Marie-Thérèse Engelberts, Thierry Cerutti, Christophe Andrié, Jean-François Girardet, Roger Golay, André Python, Dominique Rolle pour un retour aux ondes vertes

Débat

Le président. Nous passons au point 44 de l'ordre du jour. Ce débat est classé en catégorie II: trente minutes. La parole est à M. le député Florian Gander.

M. Florian Gander (MCG). Merci, Monsieur le président. Cette motion est venue d'une idée verte, une phrase verte devrais-je en fait dire. (Remarque.) Lors de nos séances plénières l'année passée, j'ai entendu un député Vert - je ne pourrais plus vous dire lequel - qui avait déclaré qu'il pourrait se passer des feux rouges, et qu'il accepterait volontiers, et que le groupe des Verts accepterait volontiers, de supprimer certains feux rouges. Mais quelle bonne idée !

Quelle bonne idée pour les automobilistes qui se retrouvent - avec la multitude de feux rouges qui ont poussé ces trois dernières années - à ne plus pouvoir circuler, à avoir un mauvais flux de circulation, puisque c'est à peu près un feu rouge toutes les trois voitures, ce qui fait que les voitures restent à l'arrêt et polluent dix fois plus que si elles circulaient. Le MCG s'est alors dit qu'il allait proposer de revenir à quelque chose - on pourrait presque dire que c'est quelque chose qu'on n'a jamais connu ! - à revenir aux ondes vertes, à une circulation fluide...

Dernièrement, un projet de loi a été présenté à la commission des transports pour que les véhicules transportant les personnes handicapées puissent utiliser les voies de bus, parce que la circulation actuelle ne leur permettait pas de le faire correctement. Alors, c'était pour nous un miracle ! Mme la conseillère d'Etat s'était rendu compte qu'on avait sérieusement un problème de circulation, et que cela empêchait les entreprises de travailler correctement.

Alors moi je vous le dis, chers collègues, renvoyons cette motion à la commission des transports, étudions la possibilité de supprimer les feux inutiles - parce qu'il y en a beaucoup - de les remplacer par des «cédez le passage» ou des ronds-points là où il est possible de le faire et où l'arrêt n'est pas obligatoire, et de garder la vraie raison du feu rouge, c'est-à-dire un arrêt pour des raisons de sécurité, et non pas un arrêt pour empêcher les bagnoles de rouler. Je vous le dis, chers collègues, si on veut, on peut faire en sorte que la circulation reprenne, et sans que cela devienne un système «Unireso-modal» ou «vélo-modal» comme j'aime bien l'appeler, et je pense qu'on pourra avoir un vrai système multimodal qui permette à tous ceux qui utilisent un véhicule, quel que soit celui qu'ils choisissent d'emprunter, de circuler correctement dans nos rues de Genève. Je vous invite donc, chers collègues, à donner un bon accueil à cette motion et à la renvoyer à la commission des transports, afin de pouvoir l'étudier comme il se doit.

M. Antoine Barde (L). Mesdames et Messieurs les députés, le groupe PLR accueillera favorablement cette motion pour un renvoi à la commission des transports. La problématique de la fluidité du trafic est une préoccupation constante pour notre groupe. Et quand bien même nous soutenons le développement des transports en commun, il convient quand même de s'interroger sur la manière dont la DGM gère la multimodalité.

Que ce soit les transports en commun ou le transport individuel, on constate que les problèmes d'ondes vertes, d'engorgements des carrefours, autres bouchons et tous les problèmes de trafic en tous genres sont les mêmes pour tous. L'étude de cette motion en commission nous permettra d'aborder la question de la circulation avec, je l'espère, pragmatisme. Fluidifions donc la circulation ! Nous espérons que nous pourrons ainsi obtenir des réponses adéquates et efficaces du Conseil d'Etat. (Applaudissements.)

M. Patrick Lussi (UDC). Mesdames et Messieurs les députés, le groupe de l'Union démocratique du centre accueillera aussi cette motion favorablement, dans le sens où elle va à nouveau permettre de mettre au jour le réel problème, la réelle entrave, la réelle inaction que nous avons par rapport à la mobilité des véhicules privés dans notre canton.

Le groupe UDC n'est pas tout à fait en phase avec quelques invites, je dirais notamment à mon collègue Gander que le groupe UDC n'est pas persuadé que mettre des ronds-points à tout bout de champ fluidifie le trafic, au contraire c'est une entrave à la fluidité. En revanche, le groupe UDC entend que l'on travaille sur cette motion, même si l'onde verte n'est peut-être plus réalisable par la faute des aménagements mis en place par la volonté dogmatique des Verts, volonté de faire des voies uniques de circulation et d'entraver le trafic privé et professionnel à Genève. (Exclamations.)

Le mal est fait, l'onde verte ne sera pas le remède, mais il faut que l'on en parle, parce que, à l'aube 2030 - et on en a parlé ce matin - le projet que l'on nous propose n'est certainement pas viable, et il faudra l'amender en conséquence, raison pour laquelle le groupe UDC vous demande de renvoyer cette motion à la commission des transports.

Mme Jacqueline Roiz (Ve). Précédemment, nous avons soutenu une motion qui regardait vers l'avenir, et maintenant nous avons une motion qui demande de revenir au passé. (Exclamations.) Les signataires demandent que l'on retire les feux de signalisation, que l'on pose des panneaux de «céder le passage» partout et que l'on fluidifie le transport motorisé. Voilà donc une motion qui demande de tout balancer: les études, les analyses de flux, les mesures concrètes et évaluables permettant d'aboutir à des décisions qui sont, elles, rationnelles et opérationnelles.

Cette proposition est basée sur un postulat: le réseau routier ne répond pas aux exigences liées à son utilisation. (Exclamations.) Alors je vous le demande, à quoi sert le réseau routier ? A rouler non-stop comme des jouets sur une piste miniature de Formule 1 ? A dénigrer tous les autres individus qui se déplacent ?

Une voix. Oui, aussi !

Mme Jacqueline Roiz. Non ! Le réseau routier sert à la mobilité globale, et la mobilité c'est la liberté de se déplacer, une liberté qui appartient à tous, et là, gauche comme droite, vous serez d'accord.

Or, dans les argumentaires de la motion, on ne parle que des transports motorisés ! Les piétons sont recalés, les vélos aussi... (Remarque.) ...et les personnes âgées impressionnées par les flux de voitures devront attendre l'arrêt total des véhicules. D'ailleurs, on peut le remarquer dans notre canton, les voitures s'arrêtent tellement gentiment et tellement facilement...! Les parents seront également contents de savoir que lorsque les écoliers iront à l'école à pied, ils traverseront selon le bon vouloir des conducteurs.

Bien entendu, le trafic fluide permet une diminution de la consommation d'essence, et donc du CO2 - je le conçois. Cependant, la route appartient à tous, et favoriser le trafic motorisé partout n'est pas une solution pour diminuer cette pollution; des cours d'Eco-Drive sont encouragés autant par le TCS que par l'ATE, je vous le rappelle.

Je vous accorde cependant un élément intéressant, qui n'a été relevé que dans le sens des transports motorisés et qui pourtant serait une bonne chose, c'est le fonctionnement des signalisations lumineuses, afin qu'elles permettent aux piétons de traverser rapidement dès qu'ils demandent le feu vert. N'est-ce pas joli de demander le feu vert d'ailleurs ? (Brouhaha.) Mais là, c'est une autre histoire. Et si les signataires veulent vraiment faciliter la vie des Genevois, je leur propose de faire une résolution avantageant la mobilité individuelle des plus fragiles et de ceux qui se déplacent sans bénéficier de ce doux chauffage, de cette musique enivrante...

Le président. Il vous reste trente secondes, Madame la députée !

Mme Jacqueline Roiz. Oui ! ...émanant des chaînes stéréo, avec plein de haut-parleurs dans l'habitacle, etc. Essayons donc quand même d'avantager ceux qui marchent et qui pédalent pour se réchauffer, ceux qui - vous voyez - dans cette période hivernale, se glacent à l'arrêt, ceux qui ne devraient pas être arrêtés dans leur parcours. Vous ne pensez pas ?

Une voix. Bravo !

Le président. Merci, Madame la députée. Je salue à la tribune les élèves et futurs ébénistes du centre de formation professionnelle, section construction. (Applaudissements.) Ils viennent assister à notre séance dans le cadre de leur programme de formation. Ils sont accompagnés par leur enseignante, Mme Karine Schmed. Bienvenue, les ébénistes ! (Applaudissements.) Nous poursuivons notre débat. La parole est à M. le député Serge Dal Busco.

M. Serge Dal Busco (PDC). Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs, chers collègues, j'interviens au nom du groupe démocrate-chrétien pour dire que nous allons soutenir la proposition de renvoi de cette motion à la commission des transports. Cette position traduit précisément notre attitude en matière de transport dans ce canton: nous prônons la complémentarité, nous prônons le dialogue, nous prônons les solutions pragmatiques. Quand on lit certaines de ces invites, on peut certainement avoir quelques doutes sur le bien-fondé de ces propositions, mais nous sommes ouverts, et nous sommes précisément ouverts à en discuter.

Il est vrai qu'on a parfois l'impression - je dis bien parfois - à certaines heures de la journée notamment, que la régulation des feux de circulation ne répond pas toujours à la logique voulue. C'est un sentiment qui est largement partagé - par moi également - donc à ce titre, il me semble que des explications sur la logique de cette régulation, à certaines heures, mériteraient d'être étudiées et débattues en commission.

Cela étant, il ne faut pas se leurrer, les capacités de notre réseau routier sont ce qu'elles sont, et, personnellement, je doute que la mise en oeuvre telle quelle des mesures proposées dans cette motion permettent d'atteindre les objectifs également visés par celle-ci. Tout cela pour vous dire, Mesdames et Messieurs, que nous espérons - sans trop d'espoir, il faut quand même l'avouer - que ressortent des travaux de cette commission des solutions innovantes et intéressantes, ce que nous appelons bien évidemment de nos voeux pour régler cette question des transports.

Le président. Merci, Monsieur le député. Je précise que cette classe d'ébénistes est aussi accompagnée du doyen de l'école professionnelle, M. Marc Lehmann. (Applaudissements.) La parole est à M. le député Guillaume Sauty.

M. Guillaume Sauty (MCG). Merci, Monsieur le président. Très brièvement, je ne vais pas revenir sur les différents arguments qui ont été énoncés, mais vous transmettrez, Monsieur le président - quand j'entends Mme Roiz, qui nous fait à nouveau des descriptions bien à elle et bien de son illustre parti des Verts, concernant les automobilistes, je veux juste la rassurer - il y a aussi des motos et il y a aussi des scootéristes qui sont dans le froid et qui patientent également.

Plus raisonnablement, Mesdames et Messieurs, il est devenu impossible de circuler aujourd'hui, car vous avez un feu tous les deux mètres !

Certes, ce n'est peut-être pas dans l'idéologie des Verts de respecter tous les feux quand ils sont à vélo... (Rires.) ...mais je ne doute pas que ceux qui sont ici respectent la circulation routière comme nous tous. C'est pour cela, Mesdames et Messieurs, que je vous recommande de renvoyer cette motion à la commission des transports, afin que nous puissions rétablir cette onde verte que souhaite tant Mme Roiz. (Applaudissements.)

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole est à M. le député Roger Deneys. Il reste cinquante... (Remarque.) ...non, stop. Vous avez le temps.

M. Roger Deneys (S). C'est gentil, Monsieur le président. A la lecture de cette motion, les socialistes sont un peu comme les Shadoks réinterprétés: c'est «et ils nous pompaient, et ils nous pompaient, et ils nous pompaient», parce qu'on a l'impression qu'on a déjà entendu à réitérées reprises... (Exclamations. Chahut. Le président agite la cloche.) On a déjà entendu à réitérées reprises... (Commentaires. Brouhaha. Le président agite la cloche.) ...ce genre de propositions, mais...

Le président. S'il vous plaît, vous devez montrer l'exemple, chers collègues ! (Rires.)

M. Roger Deneys. Je vous remercie de leur demander de donner l'exemple; merci, Monsieur le président. (Brouhaha.) Mais, concernant cette proposition qui dit - bon, d'abord les invites, tout comme les considérants, ce n'est pas tellement français - de «remplacer les feux de signalisations par des panneaux "cédez le passage" ou ronds-points», j'aimerais bien qu'on parle de l'essentiel: combien ça coûte ? Combien coûte un giratoire par rapport à des feux de circulation ? (Brouhaha.) Oh ! Evidemment, cela fera peut-être vivre certains entrepreneurs qui pourront réaliser quelques giratoires supplémentaires !

Et puis, je vous rappelle... (Commentaires.) ...qu'il y a un journaliste très célèbre dans la république qui n'arrête pas de se plaindre de Mme Künzler, parce qu'elle provoque des bouchons partout avec ses travaux. (Brouhaha.) Alors, si vous faites des giratoires à chaque coin de rue, il y aura des bouchons partout, et cela compliquera la circulation.

Il y a donc un problème intrinsèque de logique avec ce projet; on peut discuter des ondes vertes, bien entendu, des ondes d'autres couleurs aussi: de l'infrarouge, de l'ultraviolet, et également des ondes vertes. Mais, fondamentalement, il y a la question des coûts. La question de l'efficacité de la mesure doit aussi être prise en compte. Si vous allez à la commission des transports, et si des experts vous expliquent qu'avec 5000 habitants de plus par année dans le canton de Genève et avec des frontaliers qui sont en nombre croissant depuis de nombreuses années... (Brouhaha.) ...il y a un moment où vous n'arrivez plus à faire circuler tous les véhicules motorisés sur la même voirie, ce n'est pas possible, onde verte ou pas, cela ne marchera pas !

Pour cette simple raison, on peut donc arriver à la conclusion que ce n'est pas l'onde verte qui va résoudre le problème, c'est le nombre total de véhicules en circulation.

Alors, peut-être que des experts de la DGM seront capables de vous l'expliquer, encore que j'ai des doutes, parce que j'ai l'impression que, même si on vous l'explique quinze fois, vous reviendrez dans moins d'une année - parce qu'il y aura les élections - avec un même genre de proposition, et c'est là que c'est regrettable. Mais nous sommes prêts à ce qu'on vous donne les chiffres et qu'on vous explique qu'il n'est pas possible d'améliorer la circulation avec une proposition pareille ! (Applaudissements.)

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole est à M. Florian Gander... qui a le temps !

M. Florian Gander (MCG). Merci, Monsieur le président. Je voulais juste répondre à Mme la députée Roiz qui indiquait que cette motion revient au passé. Mais le passé n'est-il pas le présent ? Et pourquoi pas l'avenir ? Je prends l'exemple du tram: il fut un temps, Genève avait son tram... (Brouhaha.) ...et c'était le passé, mais, en ce temps-là, c'était l'avenir ! Après quelques années, le tram fut retiré. A l'époque, on trouvait cela bien, c'était quelque chose de nouveau: on retire le tram, et c'était le passé.

Mais, au présent, nous avons décidé de remettre ce tram, et nous espérons faire de l'avenir, avec ce tram ! Alors pourquoi ne pas rêver d'avoir des ondes vertes à l'avenir, puisque cette idée du passé pourrait revenir au présent ? Je vous remercie de soutenir cette présente motion. (Applaudissements. Exclamations.)

Des voix. Bravo !

Le président. Merci, Monsieur le député. Votre président est très impressionné. (Rires.) Madame la députée Roiz, vous n'avez plus de temps à disposition. La parole est à Mme la conseillère d'Etat Michèle Künzler.

Mme Michèle Künzler, conseillère d'Etat. Merci, Monsieur le président. Ces considérations philosophiques montrent qu'en fait, dans ces questions, on tourne surtout en rond. (Rires.) Mais la réalité c'est que lorsque vous avez une onde verte, c'est très bien lorsque vous êtes dans l'onde verte, mais, à chaque carrefour, il y en a qui sont dans l'onde rouge ! Et c'est cela la réalité ! Le principe de réalité, c'est que vous n'êtes pas seuls au monde ! (Exclamations.) Ce principe, on l'apprend autour de deux ans, d'autres c'est un peu plus tard ! (Rires.)

Les feux de circulation ont plusieurs fonctions: si on regarde la place des Vingt-Deux-Cantons, franchement, faire sans les feux de circulation... Vous l'avez testé pendant un mois l'année passée, vous n'avez pas été enchantés ! Je pense que ce n'est pas un bon plan. A certains endroits, il y a des feux de rétention; vous avez un feu de rétention à l'entrée du jardin botanique, mais si on l'enlevait, si on faisait une onde verte à cet endroit, eh bien ce serait simplement le bouchon maximal au centre-ville ! On retient la circulation à l'entrée pour avoir une possibilité de circuler encore dans l'hypercentre.

Il faut évidemment une bonne centrale de régulation. On l'a vu, elle a eu quelques soucis l'année passée, mais cela s'est amélioré puisqu'on a changé les systèmes. Cela peut certainement encore être amélioré - on est prêt à vous le montrer.

Vous avez pu voir la finesse du réglage qui est demandé. On doit faire une hiérarchisation - c'est bien cela qui est demandé dans la hiérarchie du réseau routier - puisque la dernière fois, vous aviez modifié la hiérarchie pensant faire une onde verte généralisée partout. Sauf que, comme à Genève toutes les routes sont prioritaires - nous avons effectivement plus de routes prioritaires que de routes secondaires, ce qui est exceptionnel en Europe et dans le monde - alors, évidemment, à chaque carrefour la question se pose: le feu ! Et forcément, il y en a qui sont au rouge ! Mais il y en a aussi qui sont au vert ! Ce sont les autres, probablement. (Rires.)

Les problèmes qui sont évoqués, on l'a rappelé, c'est 10% d'augmentation du trafic en quatre ans ! Vous savez très bien que pendant les vacances de février, ou très prochainement, vous allez bien circuler, car les bouchons sont à Verbier ! Je pense que les coupables sont là-bas, puisque quand ils sont là, il y a des bouchons à Genève... (Rires. Applaudissements.) ...et quand ils sont à Verbier, les bouchons sont là-bas !

Mais voilà, le résultat c'est qu'à chaque fois qu'on fait un progrès à Genève, c'est-à-dire qu'on améliore de 5% à 10%, il est absorbé dans les quatre ans à cause de l'augmentation du trafic.

Une voix. On ne peut rien faire !

Mme Michèle Künzler. Si au moins vous ne vous plaigniez pas, je serais d'accord de ne rien faire ! Ou alors dites que tout va bien. (Commentaires.) L'objectif, on va vous le montrer, c'est une meilleure régulation. Mais l'onde verte généralisée mènera à la catastrophe ! (Applaudissements.)

Le président. Merci, Madame la conseillère d'Etat. Mesdames et Messieurs les députés, je vais vous faire voter le renvoi à la commission des transports.

Mis aux voix, le renvoi de la proposition de motion 2102 à la commission des transports est adopté par 55 oui contre 22 non et 3 abstentions.