République et canton de Genève

Grand Conseil

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P 1839-A
Rapport de la commission des pétitions chargée d'étudier la pétition pour l'accessibilité à leurs métiers forains Rive droite (quai du Mont-Blanc et quai Wilson) durant les week-ends des Fêtes de Genève
Ce texte figure dans le «Recueil des objets déposés et non traités durant la 57e législature».
Rapport de majorité de Mme Anne Marie von Arx-Vernon (PDC)
Rapport de minorité de M. Ivan Slatkine (PLR)

Débat

Le président. Nous passons à la P 1839-A. Nous sommes en catégorie II, trente minutes, et je passe la parole à la rapporteure de majorité, Mme von Arx-Vernon.

Mme Anne Marie von Arx-Vernon (PDC), rapporteuse de majorité. Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, cette pétition a eu le mérite de relever la difficulté qu'il y a à satisfaire tous les partenaires engagés dans la réussite des Fêtes de Genève. Ces fêtes plaisent énormément à la population genevoise et évidemment aux touristes, qui parfois viennent exprès visiter Genève à l'occasion de cet événement, célèbre jusque bien au-delà de nos frontières. Les frustrations des uns et des autres peuvent parfois résulter d'une communication insuffisante, notamment s'agissant des protagonistes qui interviennent dans le cadre des Fêtes de Genève, même si chacun de ceux-ci s'évertue, en toute bonne foi, à faire pour le mieux. Nous avons eu affaire à des gens qui sincèrement souhaitaient s'investir pour que tout se passe bien, mais nous avons pu constater qu'il y avait tout de même des énervements. Les éléments mentionnés dans la pétition ont permis de mettre au jour ce qu'il y a lieu, bien sûr, d'améliorer encore, notamment dans l'accessibilité des quais. Il s'agit en fait de trouver l'équilibre entre la sécurité des visiteurs des Fêtes de Genève, des habitants de Genève, et la fluidité du trafic automobile, qui est quand même très cher à beaucoup.

Toutefois, il apparaît clairement que certaines insatisfactions des forains, extrêmement actifs pour certains dans le cadre de cette pétition, étaient dues au manque à gagner généré par l'absence de clients du Golfe, à cause du ramadan qui tombait au même moment que les Fêtes de Genève, ce qui est évidemment tout à fait fâcheux. La commission était partagée sur le sort à réserver à cette pétition et a voté, dans sa courte majorité, en faveur du dépôt sur le bureau du Grand Conseil, afin, bien sûr, que nous restions attentifs à la bonne organisation des Fêtes de Genève, si chères aux Genevois et aux touristes. La commission vous remercie donc de bien vouloir suivre cette conclusion. Je vous remercie, Monsieur le président.

M. Ivan Slatkine (PLR), rapporteur de minorité. Mesdames et Messieurs les députés, pourquoi un rapport de minorité sur cet objet ? Non pas que la minorité soit contre les Fêtes de Genève, bien au contraire, mais lors des travaux en commission, elle s'est rendu compte que la direction de cette manifestation pouvait prendre des décisions de fermeture de routes cantonales pour des périodes inférieures à sept jours. L'organisation des Fêtes, avec la police, peut donc décider de fermer les quais pendant tout un week-end pour des raisons qui lui appartiennent. Pour la minorité, sensible aux problèmes de trafic dans notre canton et estimant que les quais sont un axe prioritaire et majeur, la DGM de l'époque, aujourd'hui DGT, devrait au minimum être consultée lorsqu'il s'agit de fermer un axe aussi important. Raison pour laquelle, Mesdames et Messieurs, je vous invite à suivre le rapport de minorité et à renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat, de telle sorte qu'à l'avenir, les services de l'Etat en charge de la mobilité soient consultés lors de la fermeture des quais. Je vous remercie.

M. Pascal Spuhler (MCG). En préambule, Monsieur le président, je vous informe que je ne voterai pas puisque je suis depuis quatorze ans le responsable de la commission de sécurité des Fêtes de Genève. Mais je rebondis immédiatement sur les propos de M. Slatkine, qui «accuse», entre guillemets, les Fêtes de Genève de décider des fermetures ou non des rues. Evidemment, ce n'est pas comme ça que ça se passe; c'est une commission de sécurité, qui rassemble plusieurs répondants de différents services de l'Etat comme de la Ville, qui prend cette décision en toute connaissance de cause afin que les Genevois profitent de la fête. (Brouhaha.)

Qu'en est-il dans les faits ? Nous fermons les quais de vendredi soir, 20h, jusqu'à 2h ou 3h le lundi matin, le temps de déblayer les quais et de les nettoyer pour les rendre à la circulation. Les deux week-ends des Fêtes de Genève sont donc les deux temps forts durant lesquels nous autorisons la population à utiliser l'entier des quais en les interdisant à la circulation, sauf pour les véhicules d'urgence, évidemment, et les riverains qui doivent éventuellement pouvoir accéder à leur parking. Il y a donc des restrictions de circulation premièrement pour la sécurité de tous les usagers des Fêtes, deuxièmement pour que l'événement soit le plus festif possible et que nous puissions éventuellement produire des parades, des concerts, des défilés et autres sur les quais. Enfin, cette décision l'a prouvé, les enfants s'amusent et profitent bien de ces quais durant les Fêtes, et tous auront des souvenirs des confettis et autres gadgets qu'ils aiment bien utiliser à cet endroit.

Cette pétition, Mesdames et Messieurs, provient d'une déception des forains de la rive droite essentiellement. En effet, les Fêtes de Genève de 2012 avaient lieu en pleine période de ramadan - Mme la rapporteuse de majorité l'a précisé - et les gens du Golfe qui, d'habitude, fréquentent effectivement beaucoup la rive droite, ne sont malheureusement pas venus pendant cette période, cette année-là. C'est pour cette raison que les forains ont un peu tiré la langue en 2012. D'où, d'ailleurs, cette pétition qui vient de leur part. Nous avons donc pris acte de leurs doléances, évidemment, mais nous pensons que nous devons maintenir les quais fermés au trafic pendant les week-ends des Fêtes de Genève, que c'est une nécessité pour que la fête soit belle et que les gens puissent profiter des quais une fois dans l'année. Ce n'est pas un drame, et puis c'est le rôle de la police que de prendre des décisions de fermetures de rues partielles ou complètes pour une période de moins de sept jours; ce n'est pas à la DGM de décider, sinon elle va le faire pour chaque fermeture partielle...

Le président. Il vous faut conclure, Monsieur le député.

M. Pascal Spuhler. Je vais terminer, Monsieur le président. Sinon, elle va le faire pour chaque fermeture, pour chaque trou qui va se creuser, et on ne va pas s'en sortir. Si vous voulez rajouter une couche au mille-feuille, Monsieur Slatkine, faites comme ça !

M. Bernhard Riedweg (UDC). Ouvrir les quais du Mont-Blanc à la circulation le premier week-end des Fêtes de Genève fluidifie le trafic sur la rive droite, évite les bouchons sur la rue de Lausanne et au-delà, et donne aussi envie aux passagers des véhicules de participer à la fête qui se déroule sur le quai, ainsi rendue accessible. En fait, c'est l'offre qui crée la demande de divertissement. Le grand trottoir du quai du Mont-Blanc côté lac est assez large pour y faire défiler les groupes musicaux ou un modeste cortège, ce qui évite d'emprunter la chaussée devant les hôtels cinq étoiles. L'accessibilité du quai favorise la fréquentation tant des manèges que des stands, ce qui augmente le chiffre d'affaires des prestataires de service, et par conséquent leurs bénéfices. La sécurité est assurée car il y a une large séparation entre les gens qui participent aux divertissements et les véhicules en transit. En outre, la circulation sur le quai facilite l'accès aux huit parkings situés aux abords de la fête. Durant les Fêtes 2014, on pourrait essayer d'ouvrir le quai à la circulation pour en tirer quelques conclusions; on en aura au moins le coeur net ! Cette année, la fréquentation devrait être plus élevée étant donné que le ramadan n'affectera pas la fête; les citoyens des pays du Golfe seront de retour. Nous demandons le renvoi de cette pétition au Conseil d'Etat. Merci, Monsieur le président.

Mme Sarah Klopmann (Ve). Effectivement, l'année qui a précédé leur pétition, les forains ont eu un petit peu plus de mal à tourner que lors des autres éditions et ils ont imputé cela au fait que les rues n'étaient pas accessibles aux voitures pendant le premier week-end des Fêtes de Genève. On sait maintenant, et eux aussi, que ce n'était pas dû à cela mais à la fréquentation bien moindre que les autres années. Nous ne pensons pas, nous, les Verts, que faire un défilé automobile devant les manèges permettra à la population de savoir que les Fêtes de Genève sont là ! Je crois que tout le monde, à Genève, et même en dehors, sait quand ont lieu les Fêtes de Genève; c'est une manifestation très importante, qui d'ailleurs nous fait de la publicité au niveau international, et cela, personne ne peut le nier puisque nombre de gens viennent à Genève justement pour les Fêtes. On n'a donc pas besoin de permettre la circulation devant les manèges pour faire connaître cette manifestation. En plus de cela, il a été bien expliqué que pendant tous les week-ends des Fêtes de Genève, y compris le premier, il y avait des bouchons partout. S'il y a des bouchons partout pendant les Fêtes et pendant les week-ends, c'est justement parce que les gens viennent à Genève ! Et ils y viennent pour quoi ? Pour les Fêtes ! Donc laissons les gens en profiter.

On peut aimer ou pas les Fêtes de Genève, aimer ou pas la façon dont elles sont organisées, mais il y a quand même quelque chose que tout le monde peut s'accorder à dire, c'est qu'elles ne sont pas accessibles à toutes les bourses. Même si les manèges de forains sont très amusants, il faut admettre que certaines personnes ne peuvent pas se les offrir ou les offrir à leur famille; même chose pour les établissements de restauration sur les quais. S'il y a donc au moins un élément qui rend ces fêtes un petit peu populaires, c'est justement le fait de laisser les gens flâner, se promener, de leur ouvrir les rues ! Alors s'il vous plaît, ne supprimons pas cet élément qui garantit le caractère encore un peu populaire de ces fêtes.

J'aimerais ensuite souligner que chacun ici se réjouit, chaque fois qu'il voyage à Paris ou dans d'autres villes, de voir que les quais sont rendus à la population quand il y a des événements particuliers: c'est si sympa, si jovial et si animé ! Je ne comprends pas, et les Verts avec moi, pourquoi à Genève on n'arrive jamais à réfléchir de la même façon.

Je voudrais également rebondir sur la question de qui doit, ou non, autoriser l'ouverture des quais pendant les Fêtes: je trouve excellent que ce soit l'organisation des Fêtes de Genève qui puisse décider de la fermeture momentanée des rues... (Commentaires.) ...parce que cela prouve qu'on fait pour une fois un peu confiance aux organisateurs d'une manifestation... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) ...et qu'on les laisse créer une animation adéquate sans leur mettre sans arrêt des bâtons dans les roues. Si cela pouvait s'étendre à d'autres manifestations et qu'à l'avenir les rues puissent être ouvertes à la population beaucoup plus simplement...

Le président. Il vous reste quinze secondes, Madame la députée.

Mme Sarah Klopmann. ...nous en serions ravis ! (Applaudissements.)

M. Frédéric Hohl (PLR). Mais pourquoi tant de haine ! Madame Klopmann, vous avez l'air vraiment fâché, je ne sais pas pourquoi ! (Exclamations. Brouhaha.) Bien. Mesdames et Messieurs - et merci, Monsieur le président, de m'avoir passé la parole - il y a une douzaine d'années, les organisateurs des Fêtes de Genève avaient créé un événement qui s'appelait la Lake Parade, qui avait lieu le premier week-end, raison pour laquelle ils avaient fermé les quais; c'était en effet un événement important. Le week-end d'après il y avait le feu d'artifice, deuxième événement important pour lequel on fermait les quais. Mais les organisateurs ont complètement oublié que la Lake Parade ne fait plus partie des Fêtes de Genève: le premier week-end il n'y a tout simplement plus rien, cela ne sert donc absolument à rien de fermer les quais ! Et je vous encourage à regarder le chiffre d'affaires des commerçants - je ne parle pas des forains ou de ceux qui louent des stands pendant les Fêtes de Genève: pour l'ensemble des commerçants sur le quai, c'est le plus mauvais week-end de tout l'été ! Parce que c'est aussi simple que ça: vous arrivez par exemple de la rue de Lausanne, vous devez parquer votre voiture plus ou moins dans le quartier, en haut de la rue de Lausanne, vous venez à pied, vous en avez pour une demi-heure, donc vous vous dites que c'est fermé parce qu'il doit y avoir quelque chose d'exceptionnel - mais il n'y a rien, il n'y a absolument rien ! Mesdames et Messieurs, on ne ferme pas une rue si on n'a pas d'animation; moi je suis comme les Verts, j'aimerais qu'on ferme les rues tous les jours si on y mettait quelque chose ! Mais si on n'y met rien, cela ne sert absolument à rien ! (Exclamations.) Alors, Mesdames et Messieurs, je vous en prie... (Applaudissements.) ...renvoyez d'urgence cette pétition au Conseil d'Etat pour mettre de l'ordre là-dedans !

Une voix. Exact !

D'autres voix. Bravo !

Le président. Merci, Monsieur le député. Mesdames et Messieurs les députés, je vous demande un peu de silence pour écouter les orateurs, merci. Monsieur Wicky, vous avez la parole pour une minute et trente-six secondes.

M. Raymond Wicky (PLR). Merci, Monsieur le président, ce sera largement suffisant. Comme responsable des forains aux Fêtes de Genève, je ne pouvais m'empêcher de prendre la parole, même si la position du PLR a déjà été clairement exprimée. J'aimerais simplement ajouter pour cette assemblée, pour mes chers collègues députés, que je me permettrai d'être extrêmement attentif à cette problématique, puisque le rapport lié à cette pétition, que j'ai scrupuleusement lu, nous dit que tous les problèmes seront réglés cette année avec le retour d'une certaine clientèle. Je serai donc particulièrement vigilant par rapport à cette question, et je pense qu'on aura l'occasion d'en reparler si les choses ne se passent pas aussi bien que prévu. Dans tous les cas, nous garderons cela sous les yeux, en détail, quelle que soit la décision de ce parlement. Je vous remercie.

M. Ivan Slatkine (PLR), rapporteur de minorité. J'aimerais réagir très rapidement, d'abord aux propos de notre préopinant MCG. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais durant toute son intervention il a dit «nous». Alors c'est l'Etat dans l'Etat, voilà, c'est le comité des Fêtes de Genève qui décide, en l'occurrence qu'il va fermer un axe prioritaire fondamental de notre canton, et puis il n'y a pas matière à consulter l'Etat ! C'est une nouveauté ! (Brouhaha.) Personnellement, j'estime que quand il s'agit de fermer une petite rue de quartier pendant deux jours, à la limite, on peut accepter que ce soit un comité d'organisation qui le fasse. Mais quand il s'agit d'un axe majeur de notre canton, la moindre des choses est de faire en sorte que le département soit consulté, soit informé, et ceux qui coordonnent, ce n'est pas nous, le comité des Fêtes de Genève, mais bien le Conseil d'Etat et la direction générale des transports. (Commentaires.) Ça me semble évident, parce que sinon on va tous y aller de notre petite fête locale... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) ...on va tous fermer des rues, et puis on verra comment ça se passe ! Ce sera le chaos. Je crois qu'il fallait le dire - tout cela est quand même assez surprenant.

Et puis, j'ai envie de rassurer les Verts: ce rapport de minorité n'est pas dirigé contre les Fêtes de Genève, mon collègue Frédéric Hohl l'a très bien dit. S'il y avait d'autres manifestations enthousiasmantes, nous serions les premiers à nous réjouir de voir les quais fermés et toute la population genevoise se balader et profiter de ces fêtes ! Mais en effet, le premier week-end, il ne se passe strictement rien, en tout cas rien qui soit de nature à nécessiter la fermeture des quais. Raison pour laquelle, Mesdames et Messieurs, je vous invite à suivre le rapport de minorité et à renvoyer cette pétition au Conseil d'Etat.

Le président. Merci, Monsieur le député. Monsieur Spuhler, vous n'avez plus de temps de parole. Je passe la parole au conseiller d'Etat, M. Luc Barthassat.

M. Luc Barthassat, conseiller d'Etat. Merci, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, pour résumer un petit peu tout ce qui s'est dit et parce qu'on est en séance des extraits et qu'il ne faut pas trop traîner: de son côté, le chef de la sécurité évoque les risques importants à ne pas fermer ces rues pendant les Fêtes de Genève par rapport à la population. Ces Fêtes de Genève sont importantes, et ce depuis le temps où elles sont devenues gratuites, afin qu'une grande partie de la population à Genève qui ne peut pas forcément partir en vacances puisse en profiter pour passer du bon temps. (Brouhaha.) Je pense que nous avons une ville qui mérite de s'amuser pendant l'été; de plus, c'est une ville qui, justement à travers ces Fêtes de Genève, attire beaucoup de touristes. Que ce soit rive gauche ou rive droite, il y a des possibilités de passer, en tout cas pendant le week-end, aux Eaux-Vives d'un côté ou à la rue de Lausanne de l'autre. Il est donc évidemment mieux que ces rues soient fermées pour des questions de sécurité.

Pour conclure, je ne vous cacherai pas qu'à l'image de villes comme Rio de Janeiro, que j'ai plus ou moins fréquentée à une époque... (Commentaires.) ...j'ai donné la possibilité à mes services de travailler bientôt en corrélation avec la Ville de Genève, pour imaginer ou étudier la possibilité de fermer ces quais de 9h le matin, tous les dimanches, jusque tard l'après-midi, afin de laisser la rue à la population. Ce n'est pas une promesse avec laquelle j'espère vous rendre un petit peu foufous, mais disons, l'été est peut-être fait pour qu'on profite un peu de nos rues. Par rapport à tout ce qu'on demande concernant la mobilité douce et autre, pourquoi ne pas essayer, une fois, à Genève, la fermeture à la circulation de certains axes pendant les deux mois d'été ? Les prochains épisodes sont à suivre. Je vous remercie. (Applaudissements.)

Des voix. Bravo !

Le président. Je vous remercie, Monsieur le conseiller d'Etat. Je vais donc mettre aux voix les conclusions du rapport de majorité, c'est-à-dire le dépôt de cette pétition sur le bureau du Grand Conseil.

Mises aux voix, les conclusions de la majorité de la commission des pétitions (dépôt de la pétition 1839 sur le bureau du Grand Conseil à titre de renseignement) sont adoptées par 50 oui contre 25 non et 1 abstention.