République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 48
18. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Gilles Godinat : Clinique dentaire. ( ) IU48
 Mémorial 1994 : Développée, 5251.

Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Vous savez que le Conseil d'Etat a décidé le regroupement des trois institutions, à savoir la clinique universitaire, la policlinique dentaire et la clinique dentaire pour la jeunesse au sein d'une même instance administrative.

Cette décision prise, il a surtout chargé un groupe de travail dans lequel sont représentées ces trois instances d'évaluer la façon dont pouvait être réalisé ce regroupement et de faire un certain nombre de propositions.

Le département de l'instruction publique et sa présidente, et très malheureusement d'autres instances, ont reçu un rapport préliminaire qui évoque un certain nombre de pistes et de possibilités et propose de les étudier.

Au stade où nous en sommes, et ainsi que j'ai eu à le répéter aujourd'hui aux médecins de la clinique dentaire pour la jeunesse, lors d'une séance, je dirai rapidement improvisée par eux, j'ai pu expliquer que le rapport préliminaire était là pour expliquer des pistes et que la concertation et la discussion avaient lieu à partir du moment où on pouvait envisager un certain nombre de propositions.

A un moment donné, il faut pouvoir admettre qu'un département ou que des instances, quelles qu'elles soient, puissent mandater un certain nombre de personnes pour faire un certain nombre d'études. Faute de quoi, je crains fort que les décisions politiques reposent à un moment donné sur l'arbitraire ou des décisions peu sages.

J'ai informé la commission des finances de l'existence de ce rapport préliminaire et de ma demande de poursuite des travaux. La semaine prochaine, je participerai à une séance avec les membres de ce groupe de travail pour voir où en sont ces travaux.

Pour l'heure, je peux encore répondre qu'il n'est pas exact que, en ce qui concerne la clinique dentaire pour la jeunesse, la réduction du montant mis au budget soit de 2 millions. Cette réduction se monte à 600 000 F et le total des réductions calculées pour les uns et les autres est de l'ordre d'un million et demi pour le budget 1995.

En revanche, il est exact que les prestations, telles qu'elles sont fournies à l'heure actuelle s'agissant de la clinique dentaire de la jeunesse, sont maintenues intégralement pour l'année scolaire qui se terminera le 30 août 1995, et que, donc, toute proposition de réorganisation et d'aménagement n'interviendrait pas avant cette date.

Pour le reste, il n'y a pas un «black out» qui consiste à élaborer un certain nombre de propositions. Je répète que le personnel sera associé à la discussion sur les solutions proposées. Pour l'heure, il n'y en a pas. Il y a des pistes de réflexion proposées qu'il s'agit d'analyser, d'évaluer et, sur lesquelles, le moment venu, il conviendra de faire un certain nombre de choix politiques.

Je me suis engagée vis-à-vis de la commission des finances à fournir, le moment venu, les informations nécessaires.

Cette interpellation urgente est close.