République et canton de Genève

Grand Conseil

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M 2296-B
Rapport du Conseil d'Etat au Grand Conseil sur la motion de Mmes et MM. Patrick Saudan, Gabriel Barrillier, Frédéric Hohl, Nathalie Fontanet, Simone de Montmollin, Jean Romain, Alexis Barbey, Murat Julian Alder, Pierre Ronget, Bénédicte Montant, Michel Ducret pour des mesures permettant d'améliorer la propreté publique à Genève mise à mal par l'incivilité croissante

Débat

Le président. Nous abordons la M 2296-B, que nous traiterons en catégorie II, trente minutes. Je passe d'emblée la parole à l'auteur de la motion, à savoir M. le député Patrick Saudan.

M. Patrick Saudan (PLR). Merci beaucoup, Monsieur le président. Mesdames et Messieurs les députés, je vais tout d'abord rappeler le contexte dans lequel cette motion a été rédigée. Mon très regretté ex-collègue Gabriel Barrillier et moi-même l'avons déposée en octobre 2015; c'était un peu, vous me permettrez l'expression, Monsieur le président, une motion coup de gueule ! Elle faisait suite au sentiment d'exaspération que Gabriel et moi-même ressentions devant la dégradation de la salubrité de notre espace public.

Que demandait cet objet ? Il demandait au Conseil d'Etat, à travers quatre invites, de réactiver le plan canton-communes; de mettre en place une meilleure signalétique, avec des messages plus dissuasifs; d'étudier l'offre des lieux d'aisance et de réévaluer le rôle des agents de sécurité municipaux. Cette motion a été étudiée à la commission judiciaire et de la police, dont les membres l'ont soutenue à l'unanimité. Je tiens aussi à mentionner qu'elle a été accueillie très favorablement par l'Association des communes genevoises et qu'elle a été renvoyée au Conseil d'Etat en janvier 2017.

Or la réponse du Conseil d'Etat - vous transmettrez, Monsieur le président - me laisse un peu insatisfait, et même déçu. En effet, si je relève que des efforts de collaboration entre le gouvernement, le procureur général et la Ville de Genève sont mentionnés, que la loi pénale genevoise a été renforcée, avec la qualification des actions de souillure comme infractions, je dois malheureusement constater que la réponse du Conseil d'Etat est extrêmement lacunaire et qu'elle ne répond en rien aux invites ! C'est particulièrement vrai pour deux d'entre elles: le renforcement de la signalétique et surtout l'étude des lieux d'aisance dans le canton pour voir si on peut en augmenter le nombre. Le PLR ne va pas demander le renvoi de son rapport au Conseil d'Etat mais espère qu'à l'avenir le gouvernement s'occupera sérieusement de cette thématique. Je vous remercie.

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole n'est plus demandée.

Le Grand Conseil prend acte du rapport du Conseil d'Etat sur la motion 2296.