République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 1501
(Réponse du Conseil d'Etat)Interpellation urgente de M. Christian Brunier : OCPA et gratuité des TPG (Réponse du Conseil d'Etat)

M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. Les enjeux concernant la mobilité dans le canton de Genève vous sont connus, et votre parlement s'est clairement prononcé au travers d'une aide substantielle aux Transports publics genevois et d'un contrat de prestations dimensionné à la hauteur de l'augmentation de la mobilité, qui se chiffrera - mon collègue Cramer me corrigera si je me trompe - à plus 40% dans les dix prochaines années.

C'est la raison pour laquelle, Mesdames et Messieurs les députés - vous le savez aussi - les abonnements de bus vont augmenter, parce que c'est le prix à payer pour avoir des transports publics qui fonctionnent.

Devant cette augmentation, la négociation a eu lieu entre les services de l'OCPA et les TPG, et un prix grand compte a été obtenu, mais qui n'est pas le prix pour lequel les budgets avaient été prévus. C'est la raison pour laquelle il est envisagé de demander une participation de 5 F par mois aux personnes pour l'obtention d'un abonnement sur l'ensemble du réseau annuel. Cette augmentation en est bel et bien une, puisque ces personnes ne payaient rien. Mais parler d'un démantèlement n'est tout simplement pas sérieux quand on sait que - et c'est notre fierté, j'avais eu l'occasion de le dire à l'une de vos collègues - nous payons intégralement les frais de pédicure, les frais dentaires, de lunettes et le journal «Générations»; ces prestations ne sont offertes dans aucun autre canton.

Soyons clairs, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le député, ces prestations sont offertes, à l'heure actuelle, sans base légale, et l'Inspection cantonale des finances nous le reproche chaque année ! C'est la raison pour laquelle je soumettrai tout prochainement à mes collègues du Conseil d'Etat la base légale permettant d'honorer tout ou partie de ces prestations, sur lesquelles vous aurez ensuite l'occasion de vous exprimer.

Cette interpellation urgente est close.