République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 209
9. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Alain-Dominique Mauris : Zone de Châtillon. ( ) IU209
Mémorial 1996 : Développée, 3201.

M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Je me permets, Monsieur le président, de signaler au député Schneider que s'il désire vraiment parler des gravières du Salève et de leur exploitation, je lui offrirai un café à mon bureau ! Cela évitera de retenir l'attention de tout le parlement à ce sujet. (Brouhaha. Exclamations.) Eh oui, on peut avoir ses sympathies !

Des voix. Et nous ?

M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Eh bien, venez avec lui ! (Exclamations.)

Le président. Mesdames et Messieurs les députés, la récréation est terminée ! Monsieur le conseiller d'Etat, parlez-nous de la zone de Châtillon !

M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Mon programme est un peu particulier, Monsieur le président, puisque nous passons aux odeurs avec l'interpellation de M. Alain Mauris concernant la zone de Châtillon. Où est-il ?

Le président. Considérez qu'il est là, Monsieur le conseiller d'Etat ! (Brouhaha.)

M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Je vais simplifier la réponse. J'ai eu l'occasion de me déplacer à Bernex, il y une semaine. J'ai rencontré le conseiller administratif, Alain Mauris, ainsi que la population qui était intéressée par l'information que pouvaient donner notre département et la direction des installations d'assainissement. Environ trente-cinq citoyens de Bernex étaient présents; ils ont reçu toutes les explications voulues sur l'origine de ces odeurs et les problèmes que nous rencontrons avec le centre de compostage, avec la décharge cantonale. Nous avons également donné des informations sur les initiatives qui peuvent être prises pour mieux maîtriser ce problème, notamment la création d'un centre d'utilisation de méthane sur la commune de Bernex.

Pour ce problème également, le caractère d'urgence est dépassé dès lors que ceux qui attendaient ces informations les ont reçues !

Cette interpellation urgente est close.