République et canton de Genève

Grand Conseil

M 1950-A
Rapport de la commission des affaires sociales chargée d'étudier la proposition de motion de Mmes et MM. Anne Emery-Torracinta, Christian Bavarel, Philippe Schaller, Marie Salima Moyard, Mathilde Captyn, Alain Charbonnier, Christian Dandrès, François Lefort, Brigitte Schneider-Bidaux, Lydia Schneider Hausser, Fabiano Forte, Michel Forni, Anne Marie von Arx-Vernon, Olivier Norer : Il faut connaître l'ampleur et l'évolution de la pauvreté pour la combattre !

Débat

M. Michel Forni (PDC), rapporteur. Je serai extrêmement bref. Je voulais simplement mentionner que, compte tenu de la date imposée pour le dépôt, il y a eu un petit hiatus avec l'arrivée, dans un second temps, d'un rapport sur l'audition de personnes qui avaient été entendues pour formuler des propositions concernant le suivi. De façon que les choses soient claires, ce texte sera également adressé au Grand Conseil et annexé à notre rapport M 1950-A, mais ça ne change en rien le texte de ce dernier.

Mme Anne Emery-Torracinta (S). J'aimerais tout d'abord, Mesdames et Messieurs les députés, vous remercier d'avoir soutenu cette motion socialiste. Ce n'est pas si fréquent que le parti socialiste obtienne l'unanimité. Moins deux abstentions libérales, il est vrai ! Mais... Mais bon ! Qui ne dit mot consent ! On dira donc que le parti libéral a tout à fait consenti au sujet de cette motion.

J'aimerais vous remercier, car je crois que, même si ce n'est qu'une motion qui demande un rapport au Conseil d'Etat, la problématique est malgré tout d'importance. Le sujet l'indique: il faut connaître l'ampleur et l'évolution de la pauvreté pour pouvoir la combattre.

Je vous invite à examiner aussi le détail des invites adressées au Conseil d'Etat: d'abord, de présenter tous les deux ans un rapport permettant de connaître, de faire une photographie de la pauvreté et de pouvoir ensuite mesurer, comme ça, de deux ans en deux ans, l'évolution de cette dernière. Je crois que c'est quelque chose de très important pour les élus que nous sommes que de pouvoir connaître l'évolution d'un phénomène.

La deuxième invite consiste à s'intéresser plus particulièrement à la problématique de l'endettement et du surendettement. A ce propos, le groupe socialiste vient de déposer - avant-hier - trois projets sur ce sujet. En troisième invite, il s'agit d'évaluer l'impact de la pauvreté sur les questions de santé. C'est aussi très important ! Et nous avons eu, en commission, l'occasion d'auditionner les représentants de ce qu'on appelle le «Bus Santé», qui ont pu nous donner des informations extrêmement intéressantes à ce propos.

Mesdames et Messieurs, je crois donc que cette motion et ce rapport de la commission, que nous vous proposons aujourd'hui d'adopter, ce n'est pas la fin d'un travail ! C'est au contraire le début d'un processus en collaboration avec le Conseil d'Etat, et un processus qui, au fond, va se poursuivre aussi en commission des affaires sociales dès la semaine prochaine. En effet, nous allons nous atteler à un projet de loi qui parle du Centre d'analyse territoriale des inégalités, le CATI, que nous avions hésité à auditionner en commission. Nous allons donc continuer le travail dans le cadre de la commission des affaires sociales. Voilà, Mesdames et Messieurs les députés, je vous invite à soutenir cette motion.

Le président. Je vous remercie, Madame la députée. La parole n'étant plus demandée, je mets aux voix la prise en considération de cette motion et son renvoi au Conseil d'Etat.

Mise aux voix, la motion 1950 est adoptée et renvoyée au Conseil d'Etat par 52 oui (unanimité des votants).

Motion 1950