République et canton de Genève

Grand Conseil

M 1209
6. Proposition de motion de Mmes et MM. Alain-Dominique Mauris, Janine Hagmann, Madeleine Bernasconi, Marie-Françoise de Tassigny, Christian Brunier, Charles Beer, René Longet, David Hiler, Jean-Claude Vaudroz et Stéphanie Ruegsegger relative au maintien du soutien à Genilem et au développement de son programme de transfert technologique pour les exercices 1999 à 2001. ( )M1209

Le GRAND CONSEIL de la République et canton de Genèveconsidérant :

- la nécessité de maintenir et de développer un tissu socio-économique dense et alerte à Genève et dans toute la région lémanique ;

- le souci de créer des postes de travail nouveaux dans une micro-économie dynamique ;

- le bien-fondé d'un partenariat entre Etat, entreprises et société civile pour maintenir une économie en état de marche ;

- les effets positifs d'une approche de proximité , pourvoyeuse d'emplois et de revenus ;

- l'innovation et la créativité comme des agents utiles du renouveau industriel et du secteur des services ;

- l'urgence du développement d'une structure de transfert technologique ouverte et diversifiée au niveau de l'Université, de la HES et des Hautes Ecoles romandes ;

 

invite le Conseil d'Etat

 

- à poursuivre son soutien à Genilem, association sans but lucratif, d'accompagnement à la formation et à la gestion de jeunes entreprises lémaniques innovantes ;

- à prévoir une aide annuelle à cette entité de Fr. 180 000.- par an pour trois ans ;

- à soutenir la mission de Genilem dans son accompagnement au transfert de technologie opéré à partir des grandes écoles, HES, Universités, etc., et en collaboration avec elles ;

- à renforcer la capacité de Genilem à établir et à suivre le développement de créateurs d'entreprises.

EXPOSÉ DES MOTIFS

• S'inscrire dans un projet durable de société

 Dans le Discours de Saint-Pierre du 8 décembre 1997, le Conseil d'Etat établit les problèmes de l'emploi au premier rang de ses priorités. Il précise que 4 axes principaux recevront dans le domaine du travail, l'appui de l'Etat, et en tout premier, le soutien à la créativité et à l'innovation technologique.

 Cette décision politique forte requiert

- des instruments adéquats d'accompagnement,

- un partenariat entre les acteurs socio-économiques,

- une coordination des actions,

- un réseau régional,

- des moyens de micro-financement.

 Genilem est un des acteurs de ce micro-tissu économique en pleine ébullition. Encore suspect il y a deux ans, le terme créativité s'établit comme un élement caractéristique de notre terroir, et les porteurs de projet qui désirent lancer leur entreprise se multiplient à l'envi.

 Genilem en un peu plus de deux ans d'existence peut montrer des résultats positifs créant 125 emplois auprès de 22 entreprises suivies et auxquelles on doit ajouter les emplois d'entreprises nées de contacts avec Genilem mais pas forcément suivies par elle. Ce résultat se répartit en moitiés quasi égales entre Genève et Vaud.

 L'investissement par poste créé est ainsi sur deux ans de FS 1.000.000.- : 125 postes soit FS 8.000.- ou deux mois et demi de chômage. Cela représente pour les deux cantons pris ensemble, qui offrent un soutien sur deux ans de FS 280.000.-, une dépense de FS 2.240.- par poste soit le coût de dix jours de chômage.

 

• Un partenariat nécessaire, entre société civile, service public, et monde entrepreneurial

 Le partenariat des acteurs de la cité est nécessaire dans la mise en place d'une dynamique d'ensemble. Un tel partenariat a pu être établi pour faire fonctionner Genilem sur une base large. Celle ci en effet réunit des fondateurs partenaires (institutions du tissu économique régional), des parrains-entrepreneurs et communes, les cantons de Genève et de Vaud.

 La prise en charge du budget de Genilem souligne ce travail en commun

- 12 partenaires institutionnels : 35 %

- 32 parrains entrepreneurs et 7 communes : 40 %

- 2 cantons Genève et Vaud : 25 %.

 En demandant un élargissement du soutien de l'Etat pour le développement d'extensions nécessaires, Genilem n'oublie pas de procéder de la même manière avec les autres partenaires, de façon à conserver une répartition grosso modo par tiers, de son budget, évitant ainsi des pressions inutiles et favorisant un échange nourricier.

 

• Une coordination genevoise 

 Un partenariat au niveau genevois se doit de réunir les acteurs genevois principaux autour des cas et problématiques rencontrés. Trois piliers forts se sont établis comme aimants et permettent un réseau actif entre

- l'accompagnement technologique de Fongit-CTN autour duquel se rassemblent l'OPI, le centre CIM, les projets CTI, les soutiens HES, etc.

- le "; suivi " de l'approche-marché et de la gestion de Genilem, autour de laquelle s'activent la Chambre de commerce, les associations de Contact-Entreprises, l'association PME, etc.

- le financement organisé par le DEP cantonal, autour de la LAPMIde Start PME, de l'Office de cautionnement OGCM, et de la Banque cantonale. Des fonds de capital risque comme Renaissance et Genevest complètent cette gamme.

 Après un premier réseau informel de bon fonctionnement, le DEP prévoit une structure nouvelle de remplacement plus étendue.

 

• Le concept Genilem : un rappel

 Pour apporter une solution concrète aux problématiques de démarrage et ainsi améliorer sensiblement la création d'emploi, la santé du tissu micro-économique et les chances de succès des jeunes entreprises, GENILEM forme, sélectionne et accompagne les créateurs dans les phases délicates du démarrage de leur entreprise.

 GENILEM représente une structure de suivi au démarrage qui permet, de compenser les lacunes des jeunes créateurs sélectionnés, de les soutenir moralement et de mesurer la progression de l'entreprise en démarrage sur une période de trois ans.

 La formation :

 Grâce à deux séminaires de formation ciblés, GENILEM transmet les principes fondamentaux de gestion en démarrage, prenant en compte les divers aspects et problèmes auxquels les jeunes entrepreneurs vont être confrontés tant commerciaux que juridiques ou humains. Ces séminaires s'adressent à tous les créateurs qui sollicitent GENILEM sans restriction et permettent d'établir les bases d'une relation de confiance.

 La sélection :

 Pour pouvoir bénéficier d'un suivi, le jeune entrepreneur doit se soumettre à un processus d'affinement de son projet afin d'être à même de se lancer. Il est suivi de 4 à 6 mois pour développer son plan d'affaires et qualifier son marché. Le Comité de sélection (composé de chefs d'entreprises) passe en revue les projets les plus matures dans le cadre d'un entretien. Il juge de l'idée - suffisamment forte et novatrice - de la stratégie adoptée, de la solidité de l'équipe et de ses compétences ainsi que des mesures commerciales mises en place.

 Le suivi :

 Le créateur sélectionné est suivi gratuitement durant trois ans par un gestionnaire. Lors de rencontres fréquentes, ils identifient ensemble les forces et les faiblesses du projet, afin de pouvoir réagir rapidement et d'évoluer au mieux. Le gestionnaire sensibilise le créateur sur les enjeux de son entreprise, ses choix stratégiques et leurs conséquences probables.

 Le réseau d'accompagnement :

 GENILEM développe en outre un réseau de parrains formé d'entrepreneurs et d'industriels régionaux, ainsi que des partenaires financiers de GENILEM. Ce réseau permet un échange positif avec les jeunes entrepreneurs et représente une source de conseils inestimable. Il permet, en outre, de créer un engouement et une dynamique autour de GENILEM.

 

A qui s'adresse GENILEM ?

 GENILEM n'est pas une structure d'assistance sociale, mais de dynamisation de la création d'entreprises et d'emplois.

 Elle s'intéresse à toute sorte de projets qui, par leur produit innovant, leur technique innovante ou leur approche commerciale innovante sont à même de trouver une niche sur le marché et de l'établir solidement.

 Loin de ne s'adresser qu'à une élite universitaire et intellectuelle, GENILEM est ouvert à tout type de projets innovants. GENILEM est un incubateur d'idées, de toutes les idées dès l'instant où elles ont un intérêt commercial et économique.

 

 

 

Genilem-contact-entreprises

 Pour les créateurs non-innovants et pour ceux des arts et métiers, Genilem met au point GENILEM-Contact-entreprises qui offre sous la forme d'un chéquier-conseil, dans le cadre de l'UAPG, de l'OCE et de grandes associations de services, des conseils techniques de gestion soit gratuitement soit à des coûts réduits.

 

Les avantages de GENILEM

 Le mythe de l'American dream colle de près à l'économie de marché, "; tout un chacun a une chance de percer ", "anyone can do it". La déception est cruelle lorsqu'on s'aperçoit que rien n'est plus difficile que de réaliser un rêve dans un monde où il existe des règles complexes qu'il faut assimiler pour pouvoir réaliser son projet.

 Il est donc indispensable d'être accompagné pour assimiler par la pratique les règles du jeu, tout en évitant les écueils. On ne naît pas entrepreneur, pas davantage que l'on ne naît adulte. On le devient en s'appuyant sur des conseils de valeur. Le "; suivi " est une réponse forte au lancement de projets.

 

  Connaître les pratiques de la gestion d'entreprise

 

 

 

FORMATION

 

  Progresser dans un milieu favorable, mise en confiance

 

 

 

SUIVI

 

  Bénéficier de l'expérience d'entrepreneurs aguerris

 

 

 

 RESEAU DE PARTENAIRES ET DE PARRAINS

 

Propager un savoir

 L'action de GENILEM est particulièrement bien venue dans une économie qui cherche à vivifier son tissu de petites entreprises, puisque son approche essentiellement cognitive permet de propager un savoir dont la diffusion est un atout indispensable pour la société entière, car elle permet son émulation. N'est pas accompagnant qui se déclare comme tel ; il y faut une équipe compétente, un concept clairement défini, des indicateurs signifiants, une recherche constante d'améliorations, une ouverture sur la diversité du monde.

 

Mise en confiance

 De ce concept découle certainement l'avantage le plus marqué de l'approche GENILEM. C'est l'élément de mise en confiance : le rêve ou la simple idée deviennent possibles et vont être concrétisés. De plus un suivi de Genilem fait office de cautionnement moral, pour attirer les fonds d'investissement ou obtenir des crédits bancaires.

 

Une communauté innovante et durable

 En suscitant l'innovation et en lui donnant sa chance, GENILEM permet à l'économie régionale

• de stimuler sa compétitivité

• d'accroître son offre d'emplois

• de créer de la valeur ajoutée et des revenus

• de développer le tissu micro-économique des entreprises naissantes qui constitue la base d'un développement soutenu et durable de la communauté.

 

• Quelques éléments statistiques

 La mission qui a été confiée à GENILEM par ses pourvoyeurs de fonds (institutions publiques et privées, entreprises-parrains et Etat) se traduit par un taux de 90 % de réussite parmi les projets qui bénéficient de l'accompagnement gratuit de 3 ans. A titre de comparaison, en Suisse, 80 % des nouvelles entreprises innovantes meurent dans leurs 3 premières années d'existence.

 

 Sur deux ans d'activités, GENILEM constate que toutes les entreprises suivies (22 en mars 1998) sont encore en vie et se développent sur leur marché. Elles ont créé, entre 1996 et 1997, 52 emplois à plein temps, et une centaine d'emplois à durée limitée, représentant l'équivalent global de 73 temps pleins.

 

 

 

 GENILEM atteindra sa vitesse de croisière à fin 1998, avec une trentaine d'entreprises en accompagnement. Ensuite, les entreprises sélectionnées en 1996 sortiront du suivi, aptes à "; faire seules " ou à recevoir des conseils qu'elles seront alors à même de financer. Elles laisseront la place chez Genilem aux nouvelles arrivantes.

 Si l'accompagnement de 3 ans représente le produit le plus complet que GENILEM propose aux créateurs d'entreprises, il n'en demeure pas moins que de nombreux créateurs bénéficient d'un suivi plus léger, appelé "; Avant-création†". Pendant plusieurs semaines ou mois, le créateur travaillera sur son projet avec le support d'un représentant d'une Chambre de commerce ou d'un membre de l'équipe de gestion GENILEM.

 

 

• Augmentation du budget de Genilem

 Genilem demande aux cantons une augmentation de leur soutien, non pas en pourcentage par rapport aux autres sponsors, mais en francs, représentant :

• trois nouveaux gestionnaires, pour l'avant-création en soutien des Chambre de commerce et pour le développement du transfert technologique ainsi que

• pour la mise en place d'un réseau de financement de proximité.

Le développement des démarrages

 En deux ans Genilem a noté deux secteurs qui restaient dans l'ombre de cette formidable poussée d'innovation :

- le secteur académique et de la recherche en général

- le secteur du commerce et de l'artisanat.

 Genilem a décidé d'élargir son offre à tout ce qui pouvait sous forme d'entreprise s'établir, se financer, et créer de l'emploi. Tout lanceur d'entreprise innovant peut être candidat au suivi de Genilem. L'innovation et l'approche du marché sont les deux points forts du concept et ouverts à tous.

 Genilem-Contact-Entreprises a été ainsi créé, avec le soutien étendu de la FSP, pour répondre aux besoins de créateurs moins innovants mais rechrchant des appuis techniques ponctuels.

 

Un développement universitaire

 Le secteur académique est mal desservi encore alors qu'il regorge de projets d'excellence, de qualité et de durabilité. Le transfert d'une idée ou d'un projet, du laboratoire ou du bureau universitaire vers un groupe d'acteurs formant une entreprise nouvelle est presque inexistant du fait de quelques tabous terriblement implantés et vivaces :

• la sacro-sainte liberté académique qui rendrait un porteur d'idée esclave de l'économie, alors que simplement il met à disposition de la société son savoir pratique. On note d'ailleurs que la théorie des académies ne tient pas compte des grandes entreprises qui depuis longtemps fournissent des travaux de recherche et développement aux laboratoires universitaires ;

• la morosité du chercheur qui ne croit pas au développement en réel, qui cultive un égoïsme étonnant face à une société à laquelle il est redevable de son poste ;

• l'absence de structure de soutien qui coupe littéralement l'inventeur du monde des économiquement vivants.

 Genilem propose ainsi à l'Université une collaboration étroite qu'a acceptée le canton de Vaud, en renforçant son équipe de gestionnaires, qui pourra ainsi mieux répondre aux demandes du Bureau des brevets, à créer par l'Université et ceci tant pour l'avant-création quand il s'agit de monter un projet, que pour le suivi, une fois l'entreprise établie en accord avec l'Université.

 Un tel projet cadre avec celui du secrétaire d'Etat Charles Kleiber qui prévoit la création d'une entité romande de transfert de technologie au printemps 1998 encore.

 Il paraît de loin préférable, plus économique et plus constructif, d'utiliser les compétences concrètes de "; suivi " de Genilem Vaud-Genève pour faire ce pas en avant, plutôt que de constituer une ou des structures nouvelles soutenant plus particulièrement tel ou tel secteur académique et créant des chapelles qu'il est temps de voir disparaître de nos universités.

• Les renforcement souhaitables

 Sur le plan de l'avant création, la structure est à renforcer, les gestionnaires étant complètement absorbés après trois ans d'activités par les entreprises suivies. Les candidats dont le nombre sur 2 ans a dépassé 600, doivent être conseillés et stimulés. Ce travail entrepris avec sûreté et compétence par les Chambres de commerce doit être renforcé, tant serait dommageable l'abandon de projets viables mais n'ayant pu recevoir le stimulus , technique et moral, de départ.

 

Genilem, côté vaudois : budget élargi

 Le financement de Genilem est assuré par ses parrains, partenaires et par les pouvoirs publics cantonaux. Genilem tente d'alléger la participation de ses sponsors :

• dès la sortie des créateurs après trois ans en leur proposant de devenir à leur tour parrains ;

• en proposant l'établissement de Genilem sous licence en Suisse et à l'étranger. Le concept semble pouvoir être d'une grande utilité dans les pays en développement, aux côtés de micro-banques au développement formidable ;

• en développant un programme de formation plus diversifié ;

• en développant la mise en contact d'investisseurs de proximité avec des créateurs en quête de premiers fonds propres, de FS 20.000 à FS 80.000.-.

 Pour sa demande 1999-2001, Genilem compte recevoir l'appui du canton de Vaud qui pourrait faire passer son soutien annuel de FS 50.000.- pour 96-98 à l'ordre de FS 200.000.- pour 1998-2003.

 On doit relever à cet égard l'excellente collaboration Vaud / Genève. Ce qui au départ pouvait être considéré comme insurmontable, les accents différents, la distance et l'autoroute, les susceptibilités cantonales, le coup de blanc ici et la longeole automnale là, s'est avéré d'une belle complémentarité. La diversité a amené de l'air, les patrimoines chers se sont précisés sans s'entacher, la stimulation de l'échange a donné de nouvelles idées, les CFF ont gagné quelques clients. Faire aujourd'hui sans l'ouverture vaudoise serait terne et sans comparable dynamique.

 

• Le soutien du canton de Genève

 Genilem a reçu pour 1996 et 1997 un soutien global annuel du canton de Genève de FS 90.000.-, de FS 81.000.- pour 1998. La demande au Conseil d'Etat est d'inscrire au budget 1999 et pour trois ans, un montant de FS 180.000.- par an qui couvrira une part des charges de :

• un gestionnaire en avant-création ;

• un gestionnaire de suivi ;

• un gestionnaire au suivi de transfert de technologie ;

• les efforts de recherche et développement en matière d'indicateurs, de validation de projets, de capital de proximité, de formation.

 Cet effort sera mené à bien sur 3 ans, puis poursuivi suite à l'évaluation du projet. Il verra le bassin de population de 1,2 mio d'habitants de Genilem pleinement desservi dans le domaine du démarrage innovant et du suivi de transfert de technologie

 A partir de ce moment des revenus nouveaux devraient être engendrés et venir soulager l'effort des sponsors.

 Le montant supplémentaire engendré par ces compléments est de l'ordre de FS 250.000.- par an. Il vient s'ajouter à un budget de revenus1998 de FS 600.000.-, et atteindra ainsi FS 850.000.- pour la période 1999-2001.

Il se répartit de la manière suivante :

Budget  1998  1999-2001

 FS % FS %

Genève 90.000 15 180.000 21

Vaud 50.000 8 200.000 24

Parrains 240.000 40 230.000 27

Partenaires 180.000 30 170.000 20

Revenus 40.000 7 70.000 8

TOTAL 600.000 100 850.000 100

 La part publique genevoise passe de 15 % en 1998 à 20 % pour la période 1999-2001. Cette participation sera alors à son maximum, la part des revenus propres ayant en 3 ans pris une importance plus significative. L'objectif d'une répartition par tiers entre parrains, partenaires et Etat reste l'objectif à terme de Genilem, équilibre déja tenu lorsque l'on tient compte de l'effort "; extérieur " d'avant création Genilem mené par les Chambres de commerce et la FSP, Vaud et Genève.

 

• Contrôle de Genilem

Le Conseil de Genilem est son organe de gestion et de contrôle de management. (cf. liste des membres en annexe)

Le contrôle public s'opère sur Vaud par la présence d'un partenaire sur 12 au Conseil de Genilem et par la commission mixte de pilotage du développement économique.

Pour Genève, un représentant du DEP siège au Conseil de Genilem . Son trésorier est un cadre de la BCG.

Genilem est contrôlée par ailleurs par la fiduciaire Deloitte et Touche et publie un rapport annuel public.

Sur la base des informations fournies et des objectifs décrits ci-dessus, nous vous prions, Mesdames et Messieurs les députés de bien vouloir adresser cette motion au Conseil d'Etat.

Débat

M. Gilles Godinat (AdG). Je propose le renvoi de cette motion à la commission de l'économie.

M. Michel Balestra (L). Je dirais même plus, je demande le renvoi de cette commission... (Rires.) ...de cette motion à la commission de l'économie !

Mise aux voix, cette proposition de motion est renvoyée à la commission de l'économie.