République et canton de Genève

Grand Conseil

P 1827-A
Rapport de la commission des pétitions chargée d'étudier la pétition concernant les nuisances de l'immeuble 36, rue de Zurich
Rapport de M. Pascal Spuhler (MCG)

Débat

M. Pascal Spuhler (MCG), rapporteur. La commission des pétitions a étudié cette pétition en une séance et a décidé de la renvoyer au Conseil d'Etat afin qu'une action efficace et rapide soit menée concernant la nuisance des dealers dans le quartier des Pâquis et spécifiquement à la rue de Zurich. Le 36, rue de Zurich se situe environ à 30 mètres de l'école du même nom. Ces gens se plaignent depuis quelques années de la présence incessante et constante de dealers devant leur porte, devant le palier, devant l'entrée de l'immeuble. Leur clientèle - puisque ce sont des commerçants en l'occurrence - osent à peine entrer dans leur commerce. Evidemment, quand ils essaient d'intervenir, ils se font, si ce n'est rabrouer, en tout cas insulter, voire bousculer.

Plusieurs interpellations ont été faites par ces gens auprès de la police du quartier, auprès des autorités, de ces différentes instances, et ils n'ont quasiment jamais eu de réponse efficace, en tout cas à leur sujet. La commission a donc été touchée par cette pétition... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) ...par ces pétitionnaires, et estime que la situation est effectivement intolérable, puisque nuit et jour - je dis bien nuit et jour - ces gens-là polluent l'espace de ces citoyens qui vivent, qui essaient de travailler, honnêtement, et qui ne peuvent pas être tranquilles à cause de ces dealers qui sévissent dans le secteur.

La proximité de l'école nous a également fait réagir. Effectivement, les enfants, encore une fois... (Brouhaha. Le président agite la cloche.) Merci, Monsieur le président. Les enfants qui sont à l'école doivent aussi subir la présence des dealers face à leur cour d'école et à leurs classes. Je répète que le 36, rue de Zurich et l'école sont à 20 mètres de distance. Le trafic se fait au vu et au su de tout le monde. Il nous faut agir, et nous vous demandons de soutenir le renvoi de cette pétition au Conseil d'Etat.

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole n'étant plus demandée, je soumets à vos voix le renvoi de la pétition 1827 au Conseil d'Etat.

Mises aux voix, les conclusions de la commission des pétitions (renvoi de la pétition 1827 au Conseil d'Etat) sont adoptées par 44 oui contre 15 non et 8 abstentions.