République et canton de Genève

Grand Conseil

P 1773-A
Rapport de la commission des pétitions chargée d'étudier la pétition : Stop à l'arnaque du bonneteau en ville de Genève
Rapport de M. Vincent Maitre (PDC)

Débat

Le président. Nous sommes au point 104. Le rapport est de M. Vincent Maitre... (Remarque.) ...qui ne prend pas la parole. Je la donne à M. Jean Romain.

M. Jean Romain (R). Merci, Monsieur le président. Je voudrais simplement dire qu'au fond c'est un problème récurrent qui a un peu passé de mode durant l'hiver, puisqu'il y a évidemment moins de joueurs de bonneteau en cette saison ! Le problème n'est toutefois pas encore éradiqué. Dans la «Tribune de Genève», une candidate à la candidature socialiste au Conseil d'Etat disait ceci: «Le temps des tièdes est révolu !» Eh bien, je partage cette idée-là, mais ce n'est pas tellement le temps des tièdes qui est révolu, puisque nous sommes dans une période qui est celle des grandes valeurs et des grandes règles.

La valeur sur laquelle j'aimerais insister ici, c'est celle qui consiste à ne pas laisser la crapule piller les rues de Genève comme ça se passe encore trop souvent. Et la règle que j'aimerais mettre en vigueur, c'est que ces pilleurs, arnaqueurs et profiteurs des rues doivent être traqués et punis. Alors je trouve tout simplement dommage que ceux qui pestent contre la tiédeur, les socialistes notamment et une partie des Verts, n'aient pas soutenu la volonté qu'a eue en particulier le rapporteur unique avec un Vert - je crois que c'était M. Norer - de faire justement quelque chose d'un tout petit peu plus puissant, d'un petit peu plus présent, comme l'aurait été une motion de commission. Ça, c'est passer du temps du mou au temps du dur ! Eh bien, le rose et le Vert - vous savez que c'est une nouvelle de Stendhal, qui n'a pas seulement écrit «Le Rouge et le Noir» ! - s'y sont opposés, je le regrette, et je souligne que la candidate a tout à fait raison: le temps des faibles, le temps des mous est révolu ! (Commentaires.)

Le président. Merci, Monsieur le député. La parole n'étant plus demandée, je mets aux voix les conclusions de la commission, c'est-à-dire le renvoi au Conseil d'Etat.

Mises aux voix, les conclusions de la commission des pétitions (renvoi de la pétition 1773 au Conseil d'Etat) sont adoptées par 42 oui contre 20 non.