République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 5 décembre 2003 à 17h40
55e législature - 3e année - 2e session - 8e séance
IU 1518
M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Il s'agit de la deuxième interpellation urgente portant sur le service de protection de la jeunesse et, plus particulièrement, sur la période des Fêtes et la question du pont, du 23 décembre au 2 janvier, jour de la réouverture de la plupart des services de l'administration, et donc du service de protection de la jeunesse.
Comme vous le précisez dans votre interpellation, Madame Alder, il s'agit de distinguer les permanences de nuit des permanences de jour.
Les permanences de jour entre 8h et 18h sont confiées à un travailleur social. Il doit être disponible et intervient dans les cas où l'enfant est en danger sur le plan de sa santé physique, psychique ou psychologique. Les appels téléphoniques révèlent des problèmes d'entente ou des difficultés relativement graves au sein d'une famille. Ils proviennent, soit du mineur, soit de sa famille. Certains cas amènent donc le travailleur social ou la travailleuse sociale à intervenir durant le pont de fin d'année.
En ce qui concerne la permanence de nuit, vous avez relevé que le premier appel arrive dans les locaux de la police pour, le cas échéant, en fonction de son importance, être renvoyé au travailleur social de permanence. C'est le système qui existe aujourd'hui; s'il est minimal, il existe néanmoins et est opérationnel vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Ce système fonctionne en complément de la clause péril. Cette dernière prévoit que, alternativement, la directrice du service ou le directeur adjoint doit être disponible par téléphone pour répondre, de nuit comme de jour, aux questions de clause péril pour pouvoir la décréter et, le cas échéant, prévoir une intervention, par exemple un placement avec un retrait de garde immédiat.
Voilà les différentes possibilités. J'ajouterai à ce descriptif sur lequel vous m'interrogez qu'il serait opportun, notamment dans la période des Fêtes de fin d'année, de développer les prestations avec des moyens et des postes de travail supplémentaires. Nous devrons considérer qu'il s'agit d'une urgence en raison de l'accroissement des demandes et de la nécessité d'accompagner les familles en crise durant les Fêtes de fin d'année.
Cette interpellation urgente est close.