République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 27 février 2003 à 17h
55e législature - 2e année - 5e session - 21e séance
IU 1369
M. Jean Spielmann (AdG). Ma deuxième interpellation m'a été suggérée par les interventions de MM. Weiss et Beer, concernant les finances publiques. Je crois que la population qui nous regarde aujourd'hui se rend compte qu'on est à un tournant au niveau financier. On a dit pendant des années que la gauche avait réussi dans ce canton à rétablir les finances publiques... (Protestations. L'orateur est interpellé.)...et on s'aperçoit qu'après seulement un mois de gestion libérale intérimaire... (Rires.)...on a déjà des chiffres différents ! (Brouhaha. Le président agite la cloche.)Ma question au Conseil d'Etat est la suivante: contrairement à ce qui a été dit...
Le président. Messieurs les députés !
M. Jean Spielmann. Contrairement à ce qui a été dit par l'un des conseillers d'Etat, le Conseil d'Etat ne souhaiterait-il pas voir revenir un socialiste pour permettre de retrouver des chiffres plus corrects au niveau des finances ?
Une voix. Demandez à Pagani !
M. Laurent Moutinot, président du Conseil d'Etat. Je réponds volontiers aux propos de M. Spielmann. (Le micro ne fonctionne pas.)Mon micro est allumé, mais il ne marche pas ! Je peux aussi parler sans micro... Toujours est-il que, en tant que président du Conseil d'Etat, je réaffirme la totale confiance que nous avons en Micheline Calmy-Rey pour le travail qu'elle a fait, et la totale confiance que nous avons en Martine Brunschwig Graf pour le travail qu'elle fait. Il y aura dans les comptes 2002 des chiffres, et ces chiffres seront exacts. Il y aura en revanche une sérieuse discussion sur les raisons, les causes et les explications de ces chiffres, qui aura lieu d'abord au sein du Conseil d'Etat, puis bien entendu au sein du Grand Conseil.
Quant au choix de notre nouveau collègue, je vous rappelle, Monsieur le député, qu'il appartient au peuple et en aucun cas à nous d'émettre le moindre souhait ! (Applaudissements.)
Cette interpellation urgente est close.
Le président. La parole est à Mme Marie-Françoise de Tassigny pour son interpellation. Monsieur Follonier, les interpellations urgentes sont personnelles, je ne peux donc pas vous donner la parole si Mme de Tassigny est absente. La parole est à M. le député John Dupraz.