République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 14 novembre 2002 à 17h
55e législature - 2e année - 1re session - 1re séance
IU 1315
M. Pierre Weiss (L). Monsieur le président, je profite tout d'abord de vous féliciter pour votre extrêmement brillante élection.
Mesdames et Messieurs les députés, j'adresse au Conseil d'Etat et, plus particulièrement, à Mme Micheline Calmy-Rey la question suivante à propos de la votation future sur la LACI, la loi sur l'assurance-chômage et invalidité.
Madame la présidente, de MM. Couchepin et Lamprecht, vers qui vont vos faveurs ?
M. Couchepin a récemment affirmé à la TSR: «Par la seule diminution des cotisations d'assurance-chômage, l'Etat de Genève touchera plus d'argent qu'il n'aura à payer à l'assurance-chômage et aux services sociaux.» De son côté, M. Lamprecht a affirmé: «Ce n'est pas le moment de diminuer le financement, alors qu'on va avoir besoin d'argent.»
Ma question est très simple: si l'on a besoin d'argent, faut-il ou non se priver de la révision de la LACI ?
Il devrait être possible de calculer, dans un délai relativement court, les recettes fiscales supplémentaires qu'apporterait son acceptation populaire. Par conséquent, il sera aussi possible de savoir quelle est la responsabilité, financièrement, de ceux qui conseillent le refus de cette révision.
Ma deuxième question s'adresse plus spécifiquement à M. Lamprecht. Dans la mesure où il y aura l'injection d'un montant que l'on peut évaluer à 140 millions de francs dans l'économie cantonale (c'est 2 milliards de francs pour l'ensemble de la Confédération) quel sera l'effet sur l'emploi de cette injection supplémentaire ? En d'autres termes, à combien de nouveaux postes de travail peut-on évaluer l'influence de l'adoption de la LACI ?
A contrario, combien de postes de travail seront-ils rayés de notre futur par son possible rejet ?