République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 25 avril 2002 à 17h
55e législature - 1re année - 7e session - 30e séance
IU 1256
M. Georges Letellier (UDC). Mon interpellation s'adresse à M. Robert Cramer. Elle s'intitule: «La traversée de Vésenaz, mythe ou réalité?»
La plupart d'entre nous connaissent bien le problème de la traversée de Vésenaz. Pendant les heures de pointe, il est impossible de franchir le carrefour en provenance de Collonge-Bellerive pour aller sur La Capite, étant donné qu'il n'y a pas de feu au carrefour, que l'axe Genève-Thonon est prioritaire et que les frontaliers en profitent d'ailleurs pour ne pas céder le passage.
Je viens d'apprendre que l'évitement, subventionné pour 25% par la Confédération car d'utilité nationale, est soudainement classé non prioritaire par nos responsables, alors qu'il suffit de se rendre sur place aux heures de pointe pour constater l'urgence de ces travaux.
La sagesse et la logique voudraient que nos autorités investissent en priorité sur les priorités. Pourquoi ce revirement complètement anachronique ? Quelles sont les raisons profondes qui ont poussé subitement les autorités à classer l'évitement de Vésenaz comme projet non prioritaire ?
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. Ce point est à l'ordre du jour de la séance de ce Grand Conseil au point 150. Vous trouverez donc une bonne partie des réponses à vos questions, soit dans le rapport de majorité, soit dans le rapport de minorité - cela dépend de vos convictions - et, pour le surplus, le débat se prolongera à ce point de l'ordre du jour. Je ne crois pas qu'en trois minutes j'arriverai à l'épuiser.
Cette interpellation urgente est close.