République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 22 mars 2002 à 17h
55e législature - 1re année - 6e session - 28e séance
IU 1227
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. La sécurité, tout comme la protection environnementale du lac, est du ressort du canton. Pour ce qui concerne les eaux territoriales genevoises en matière de sécurité, c'est la police qui s'est chargée de conduire les opérations de sauvetage.
De plus, toutes les entités intéressées, qu'elles soient françaises ou suisses d'ailleurs, travaillent actuellement à l'élaboration d'un plan multilatéral de secours sur le lac Léman, prévoyant une organisation commune des secours sans remettre en cause les plans de secours propres à chaque partie, notamment le plan ISIS pour notre canton.
Toutes les sociétés de sauvetage du lac, réunies sous l'égide de la Société internationale de sauvetage sur le Léman, sont bien entendu déjà considérées comme les partenaires privilégiés des secours d'Etat.
Les sociétés genevoises, et notamment celles évoquées par vous-même, Monsieur le député, sont, par ailleurs, soutenues financièrement par les communes riveraines du petit lac et par les dons d'habitants de ces communes, qui sont régulièrement sollicités.
L'Etat, par le biais de la sécurité civile cantonale, entretient de bonnes relations avec elles, mais ne peut, comme pour les sapeurs-pompiers communaux par exemple, leur apporter un soutien conséquent, faute de textes législatifs actuellement. A noter que la sécurité civile met à disposition de plusieurs de ces sociétés de sauvetage des moyens d'alarme pour, au moins, pouvoir alarmer les personnes qui s'engagent dans l'opération.
Le projet fédéral de protection de la population et de nouvelles lois sur la protection civile, qui devraient être approuvées par les Chambres cette année encore, auront des incidences certaines sur les législations cantonales d'application de ces lois fédérales, obligeant les cantons à les adapter.
A cette occasion, une intégration des sociétés de sauvetage dans nos textes législatifs confirmerait que l'Etat compte sur ces forces de sauvetage et permettrait de les soutenir de façon correcte dans la globalité de leurs activités d'utilité publique reconnues et d'assurer ainsi leur pérennité. Je peux vous dire que le département prévoit d'approcher les sociétés en question à l'occasion de la révision des textes législatifs.
Cette interpellation urgente est close.