République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 17 février 2000 à 17h
54e législature - 3e année - 5e session - 7e séance
IU 800
M. Christian Brunier (S). J'ai deux interpellations urgentes. La première concerne M. Guy-Olivier Segond, patron du DASS. Lors du vote du budget 2000, une motion a été présentée pour créer quinze nouveaux postes à l'Hospice général qui devaient être financés par la cagnotte du Conseil d'Etat qui se trouve au sein du budget de l'Hospice général.
Suite à ce vote de la majorité du Grand Conseil, le patron du département de l'action sociale et de la santé a, à première vue, respecté à la lettre le contenu de la motion. Il a donc créé ces quinze postes et a utilisé sa cagnotte pour créer ces emplois. Mais, très vite, la rumeur a couru, aussi bien à l'Hospice général qu'en dehors, que M. Segond avait, en parallèle, reconstitué une cagnotte de 1,5 million.
En tant que député de la commission des finances ayant combattu farouchement les cagnottes du Conseil d'Etat, j'ai décidé de contrôler si cette rumeur était fondée et j'ai demandé que la nouvelle version du budget de l'Hospice général soit distribuée au plus vite à l'ensemble des députés de la commission des finances.
Cette demande a été formulée il y a maintenant cinq semaines et nous n'avons toujours rien reçu, malgré mes demandes hebdomadaires. Cette non-réponse du conseiller d'Etat responsable du DASS ressemble étrangement à un sentiment de culpabilité.
Premièrement, je demande au conseiller d'Etat de me dire quand on recevra ce budget de l'Hospice général. Deuxièmement, Monsieur Guy-Olivier Segond, avez-vous créé une nouvelle cagnotte au sein de ce budget et, si oui, sous quelle rubrique budgétaire avez-vous pris l'argent pour reconstituer cette cagnotte de 1 ou 1,5 million ?