République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 2 décembre 1999 à 17h
54e législature - 3e année - 2e session - 59e séance
I 2019
Le président. Nous finissons notre séance avec la réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation 2019... (Brouhaha.) Mesdames et Messieurs, je vous demande encore quelques instants de silence.
M. Gérard Ramseyer. Je pensais que nous terminerions nos travaux à 23 h. Nous avons dépassé l'horaire et j'ai donc rendu ma copie complète à M. le député Vaucher, pour qu'il ait une réponse à son interpellation aussi bien documentée que possible.
Ce soir, je rappellerai simplement que, lorsqu'il y a un attroupement de 50 personnes, il faut des effectifs de l'ordre de 40 à 60 gendarmes et que les problèmes de nuisances et tapages des squats sont donc dévoreurs d'effectifs de police.
Concernant le coût des manifestations de squatters entre le 1er janvier et le 30 juin, nous avons géré 14 manifestations, représentant 7100 heures de travail et un coût de 530 000 F. Nous n'avons procédé, pendant cette période, qu'à deux évacuations par la force et à quatre empêchements de reprise d'immeuble par la contrainte. Il n'y a eu, Dieu merci, qu'un seul blessé.
Pour ce qui est des débits de boissons non autorisés, il est impensable de confier à la police la tâche de surveiller en permanence ces locaux. Des mesures ponctuelles sont prises par les autres départements en matière de sécurité et d'hygiène. Cela dit, le temps fait son effet : en une année, le nombre de ces établissements est passé de vingt et un à treize ; depuis l'été, il n'en reste que cinq. Ils meurent donc de leur belle mort, personne ne va pleurer ! Je rappelle, en ce qui concerne les horaires, qu'à peu près 20% des établissements publics habituels ne respectent pas les normes et doivent être contrôlés.
M. Vaucher me demandait enfin si la situation des occupants était contrôlée : il y a tous les jours contrôle d'identité dans les squats. Quant à savoir «si nous allons tolérer encore longtemps cette scandaleuse inégalité», je rappelle que des règles ont été adoptées il y a huit ans déjà, avec M. le procureur général, mais que nous réfléchissons à une révision de cette politique, eu égard à la dérive que connaît hélas le phénomène squat à Genève.
Au surplus, je vous renvoie au document très complet que je viens de remettre à M. Vaucher et qui pourra figurer au Mémorial.
annexe réponse écrite
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Cette interpellation est close.
Le président. Mesdames et Messieurs, je vous souhaite une excellente nuit. Je vous retrouverai avec un immense plaisir demain à 17 h !
La séance est levée à 23 h 5.