République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 18 novembre 1999 à 17h
54e législature - 3e année - 1re session - 52e séance
IU 751
M. Pierre Ducrest (L). Ma première intervention s'adresse à M. Ramseyer.
Depuis le mois de juin apparaissent, par médias interposés, des velléités de modifier, tous azimuts, la circulation routière. Toujours dans ces mêmes médias, des prises de position surprenantes émanant de diverses personnes en charge, soit de politique soit d'un service d'Etat, sont étalées, pêle-mêle, sous la plume de journalistes fort imaginatifs.
Cette nouvelle façon de procéder est assurément orchestrée par un nouveau magistrat, une entité importante, voire «fusionnable» de notre canton. Celui-ci grossit, à outrance, ses prérogatives municipales en matière de circulation routière, telle la grenouille voulant se faire plus grosse que le boeuf. N'y voyez pas, Monsieur le président, de comparaison de personnes !
Une voix. Non, non !
M. Pierre Ducrest. Comme ce genre d'affrontements stériles est relaté par la presse sur un sujet brûlant qui préoccupe la population genevoise, je vous pose les questions suivantes : Quand mettrez-vous le holà à ce genre d'ambiguïté, en montrant clairement qui est le responsable des transports du canton de Genève, responsable qui, actuellement, est sur la défensive en recourant, comme un simple citoyen, au courrier des lecteurs de la «Tribune de Genève» ? Quand donnerez-vous des ordres de patron au directeur et aux collaborateurs de votre service pour leur rappeler leur devoir de réserve sur la position de votre département au sujet des transports ?