République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 25 mars 1999 à 17h
54e législature - 2e année - 5e session - 10e séance
IU 648
M. Bernard Annen (L). Mon interpellation s'adresse à M. Moutinot et concerne l'éclosion des antennes pour les téléphones mobiles.
J'ai été interpellé par l'émission de la Télévision suisse romande sur cette question. Etant donné l'évolution technologique du téléphone mobile, que nous ne contestons pas, bien au contraire, nous nous posons un certain nombre de questions. On a pu voir, en effet, que des mâts de plus de trente mètres de haut, situés à un intervalle de 100 à 150 mètres seulement, dénaturaient complètement une région dans le canton de Fribourg.
Je pense qu'il y a quelque chose à faire à ce sujet en établissant une collaboration entre les trois concessionnaires de téléphone, qui pourraient utiliser un seul et unique pylône.
Je voudrais citer l'exemple de la commune de Vandoeuvres et comparer avec ce qui se passe dans d'autres cantons. Un de ces concessionnaires a demandé à un privé de pouvoir installer sur son terrain une antenne pour téléphone mobile. Personne n'ayant encore vu ces antennes, il était peut-être difficile d'en mesurer l'importance, alors qu'au milieu d'habitations une antenne de plus de trente mètres de hauteur pose un certain nombre de problèmes. Dans ce cas précis, j'ai été étonné qu'on puisse passer par la procédure accélérée APA.
Mes questions sont donc les suivantes, Monsieur le président :
- Ne pensez-vous pas que vous devriez réunir ces concessionnaires de manière qu'ils trouvent une collaboration, tout au moins pour se mettre sur les mêmes mâts ?
- Comment va-t-on résoudre le problème de la démolition ? Nous savons aujourd'hui qu'avec les nouvelles technologies des satellites vont pouvoir remplacer ces antennes et le problème de leur démolition va donc se poser quand elles seront devenues inutiles ?