République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 21 février 1997 à 17h
53e législature - 4e année - 3e session - 7e séance
IU 298
M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. M. le député Hiler se préoccupe de l'avenir des personnes qui se trouvent au Moulin-de-Drize et du futur des activités qui s'y développent. Il se référait, pour m'interpeller, aux actions que j'avais entreprises, lorsque j'étais à la Ville de Genève, et à celles que j'ai conduites avec diverses coopératives d'habitation.
Pour éviter tout malentendu, je répète ce que j'ai déjà dit, à savoir que nous étions dans un Etat de droit, dont les principes doivent être respectés par tout un chacun, et qu'à partir de là nous pouvions imaginer un dialogue pour trouver des solutions originales sortant du cadre dans lequel nous avons l'habitude d'évoluer.
J'ai eu l'occasion de visiter le Moulin des Arts, de voir ce qui s'y déroule et de vérifier l'intérêt manifesté par la commune de Troinex. Celle-ci a d'ailleurs récemment confirmé cet intérêt et redit sa disponibilité pour établir un dialogue destiné à trouver des complémentarités éventuelles au développement de différentes activités qui intéressent non seulement les habitants du Moulin, mais également ceux de la commune, comme cela a été le cas au cours des dernières années.
M. le député Hiler voulait savoir si j'étais prêt à maintenir ce dialogue et à le développer avec les actuels habitants du Moulin-de-Drize. Je lui réponds affirmativement. Je le ferai d'autant plus volontiers que j'agirai en collaboration avec les autorités de Troinex qui ont manifesté la disponibilité que j'ai signalée.
Je viens de recevoir un dossier de l'Association du Moulin des Arts. Ce dossier a un aspect financier et un aspect technique relatif aux travaux qui pourraient être entrepris. Je ne suis pas certain que nous soyons à la veille d'aboutir à un accord entre les propriétaires et un acheteur éventuel. La différence entre l'offre faite et la valeur de l'objet est basée sur une estimation neutre, certes, mais substantielle, puisque le rapport est de plus de un à deux.
Mais il n'y a pas lieu de désespérer, et je vous assure que le dialogue sera poursuivi.
Encore une fois, il nous faut être précis : il ne s'agit pas de privilégier qui que ce soit. Nous ne pouvons pas favoriser tel ou tel groupe parce que son projet est sympathique. En revanche, dans le cadre de la loi générale sur le logement, nous disposons de quelques outils de travail et des moyens nous permettant d'agir intelligemment dans une affaire comme celle-ci.
Cette interpellation urgente est close.