République et canton de Genève

Grand Conseil

PL 6969
11. Projet de loi du Conseil d'Etat ouvrant au Conseil d'Etat des crédits en vue de faire figurer au patrimoine administratif de l'Etat les moyens financiers utilisés pour la reconstruction du téléphérique du Salève. ( )PL6969

Préconsultation

M. Claude Haegi, conseiller d'Etat. Madame la présidente, après avoir discuté avec quelques députés, il semble qu'une discussion différente pourrait avoir lieu dans le cadre de la commission dans le cadre de la commission des affaires régionales. Je n'en tourne pas la main!

Si vous renvoyez ce projet à la commission des finances, je viendrai vous donner quelques explications. Mais, si le sujet était traité à la commission des affaires régionales, nous pourrions aller un peu plus loin dans la réflexion et parler du développement des sociétés en question et des possibilités d'utilisation de cet équipement touristique dans un esprit régional, que nous entendons avoir pour aborder un tel problème.

En ce qui me concerne, c'est très volontiers que j'accepte que ce projet soit renvoyé à la commission des affaires régionales. Si vous entendiez en rester à votre première proposition, je m'adapterai.

M. Jean Montessuit (PDC). Je comprends bien le souci que l'on peut avoir d'évoquer le problème du téléphérique du Salève sur un plan régional, mais il faut être réaliste. Il s'agit d'un simple problème d'amortissement d'une créance qui devient irrécupérable.

C'est un strict problème financier, et il me semble normal qu'il soit évoqué à la commission des finances.

M. Armand Lombard (L). A l'évidence, le problème du téléphérique paraît essentiellement financier, mais cet aspect ne me paraît pas très compliqué.

Ce qui me semble problématique, par contre, c'est la survie du téléphérique du Salève, lorsque les capitalisations nécessaires à le sauver auront été décidées. La remise en activité permettrait de «remonter» -- si j'ose dire -- le nombre de personnes transportées par ce téléphérique. Il faut faire preuve d'un peu d'imagination dans la gestion économique de ce téléphérique qui a son importance dans le cadre du tourisme genevois.

Il me semble donc que l'idée de renvoyer ce projet à la commission des affaires régionales est intéressante. En effet, elle sera mieux à même de voir ce qu'il y a à réorganiser, d'une part, parce que cette commission n'est pas surchargée et, d'autre part, parce que ce problème relève de sa compétence, car le téléphérique appartient à Genève mais se situe en territoire français.

C'est la raison pour laquelle je suis favorable au renvoi de ce projet à la commission des affaires régionales.

M. Alain Rouiller (S). Je dirai deux mots pour soutenir l'intervention de notre collègue Armand Lombard. Effectivement, nous avons un cas d'application concrète d'un problème transfrontalier, et il me semble intéressant de l'aborder à la commission des affaires régionales, puisqu'elle n'est pas surchargée en ce moment.

Ce projet est renvoyé à la commission des affaires régionales.