République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 14 février 2025 à 14h
3e législature - 2e année - 10e session - 56e séance
M 2885
Débat
Le président. Vient ensuite la M 2885. Monsieur de Matteis, je vous cède la parole.
M. Yves de Matteis (Ve). Merci, Monsieur le président. En tant que président de la commission des Droits de l'Homme (droits de la personne), je sollicite le renvoi de cet objet à celle-ci.
Le président. Parfait, merci. Le siège 39 demande la parole, je ne sais pas qui c'est... (Remarque.) Souhaitez-vous intervenir, Monsieur 39 ?
Une voix. C'est M. Oppikofer.
Le président. Oui, mais il y a seulement le numéro du siège qui s'affiche.
M. Thierry Oppikofer (PLR). Monsieur le président, nous en sommes bien à... (Remarque.) Ah oui, je ne sais pas; j'ai pourtant appuyé, mais c'est devenu rouge.
Le président. Il faut insérer votre carte.
M. Thierry Oppikofer. Je l'enlève et je la remets. Voilà, mais ça reste rouge. Vous m'entendez ?
Le président. Allez-y, maintenant, Monsieur Oppikofer.
M. Thierry Oppikofer. Merci, Monsieur le président. Sur le fond, le groupe PLR soutient le renvoi de cette proposition de motion à la commission des Droits de l'Homme, bien entendu.
Sur la forme, sans être svécophone - ce qui signifie «parlant le suédois», comme tout le monde le sait -, je tenais quand même à relever un élément quelque peu curieux dans le titre de ce texte, à savoir le terme «ombudswoman».
Le PLR est évidemment partisan du langage épicène, voire inclusif - ce n'est pas toujours reconnu -, mais «ombudsman» est un mot suédois qui, précisément, est épicène, c'est-à-dire qu'il s'applique tant aux hommes qu'aux femmes. Ainsi, il aurait été plus prudent soit d'inscrire «ombudsman» tout seul, soit d'ajouter «ombudskvinna», ce qui est la version féminine d'ombudsman en suédois. Merci, Monsieur le président. (Rires. Applaudissements.)
Une voix. Bravo !
Une autre voix. On apprend le suédois maintenant !
Le président. Merci, Monsieur le député, la commission en tiendra compte. J'ouvre la procédure de vote.
Mis aux voix, le renvoi pour six mois de la proposition de motion 2885 à la commission des Droits de l'Homme (droits de la personne) est adopté par 75 oui (unanimité des votants).
Un rapport doit être rendu dans les six mois (article 194 LRGC).