Catalogue
La loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT) oblige les cantons à désigner les parties du territoire qui sont menacées par des forces naturelles ou par des nuisances.
Les dangers représentés dans ce jeu de données, sont les dangers géologiques de chutes de pierres et blocs.
Le danger est classifié selon les recommandations de la Confédération :
danger élevé - rouge = zone d'interdiction;
danger moyen - bleu = zone de réglementation;
danger faible - jaune = zone de sensibilisation;
aucun danger connu - blanc = zone où aucun danger n'est déterminé selon l'état des connaissances actuelles;
Le GESDEC a proposé, en 2012, une transcription simplifiée de la carte des phénomènes (=zones instables* ) en carte des dangers. L'estimation du degré de danger est faite selon une matrice propre au phénomène. Dans celle-ci, les caractéristiques de chaque phénomène sont appliquées et un degré de danger est défini.
Chutes de pierres et blocs (CPB)
Selon les standards fédéraux, les caractéristiques déterminant le danger pour les chutes de pierres et blocs, sont l'intensité (classe d'énergie) ainsi que la période ou temps de retour (= fréquence) considéré selon les cas de figures suivants (illustrés dans la matrice simplifiée dans le lien ci-dessous, adaptée de GESDEC 2012) :
- Fréquent (Tr 30) avec une intensité faible (E <30 kJ) = Danger moyen
- Fréquent (Tr 30) avec une intensité moyenne (E >30 kJ) = Danger moyen
- Rare (Tr 100) avec une intensité faible (E <30 kJ) = Danger faible
- Rare (Tr 100) avec une intensité moyenne (E >30 kJ) = Danger moyen
https://ge.ch/sitg/geodata/SITG/CATALOGUE/APERCU/GOL_DANGERS_CPB_MATRIX.png
Chutes de pierres et blocs (CPB)
Selon les standards fédéraux, les caractéristiques déterminant le danger pour les chutes de pierres et blocs, sont l'intensité (classe d'énergie) ainsi que la période ou temps de retour (= fréquence) considéré selon les cas de figures suivants (illustrés dans la matrice simplifiée ci-dessous, adaptée de GESDEC 2012) :
- Fréquent (Tr 30) avec une intensité faible (E <30 kJ) à Danger moyen
- Fréquent (Tr 30) avec une intensité moyenne (E >30 kJ) à Danger moyen
- Rare (Tr 100) avec une intensité faible (E <30 kJ) à Danger faible
- Rare (Tr 100) avec une intensité moyenne (E >30 kJ) à Danger moyen
Pour définir le degré de danger, les points suivants ont été considérés :
- Il est admis que les zones cartographiées en chutes de pierres et blocs (carte des zones instables) ont des hauteurs de chute et des volumes limités (énergie en général < 30 kJ, sauf cas particuliers avec haute paroi rocheuse (limite fixée à 10 m).
- Les périodes ou temps de retours sont élevés (
Les mesures de protection collectives existantes, le cas échéant, permettent de réduire le degré de danger (par ex. de moyen à faible). Les situations avec et sans mesures sont alors indiquées.
Le degré de danger dans un secteur ne tient pas compte des mesures de protections à l'objet, qui diminuent la vulnérabilité des constructions, mais ne réduisent par l'intensité du phénomène, ni le degré de danger.
La matrice présentée peut évoluer. La ligne supérieure et la dernière colonne peuvent être modifiées, si des cas ne correspondant pas aux valeurs d'intensité ou Tr devraient se présenter (une période de retour de 300 ans ou des énergies largement supérieures à 30 kJ par exemple).
La carte d'intensité pour le phénomène de chutes de pierres et blocs n'a pas été établie spécifiquement, mais la table d'attributs propose la correspondance danger-intensité (et temps de retour) pour chaque secteur de la carte en tenant compte des principes suivants :
- Le temps de retour étant fixé à 30 ans (dans tous les cas recensés), la hauteur de la paroi fixe la classe d'intensité (énergie) :
• Paroi inférieure à 10 m = intensité faible (< 30 kJ)
• Paroi supérieure à 10 m = intensité moyenne (> 30 kJ)
• Aucune paroi en danger élevé = pas d'intensité élevée (>300 kJ)
* Zones instables, Carte des phénomènes et territoires en mouvement permanent, Carte des dangers, Note explicative GESDEC 2012, non publiée, d'après note explicative GADZ de juin 2001.
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La loi fédérale sur l'aménagement du territoire (LAT) oblige les cantons à désigner les parties du territoire qui sont menacées par des forces naturelles ou par des nuisances.
Les dangers représentés dans ce jeu de données, sont les dangers géologiques de glissements de terrain permanents profonds.
Le danger est classifié selon les recommandations de la Confédération :
danger élevé - rouge = zone d'interdiction;
danger moyen - bleu = zone de réglementation;
danger faible - jaune = zone de sensibilisation;
aucun danger connu - blanc = zone où aucun danger n'est déterminé selon l'état des connaissances actuelles;
Le GESDEC a proposé, en 2012, une transcription simplifiée de la carte de phénomènes (= zones instables*) en carte des dangers. L'estimation du degré de danger est faite selon une matrice propre au phénomène. Dans celle-ci, les caractéristiques de chaque phénomène sont appliquées et un degré de danger est défini.
Glissements de terrain permanents (GLP):
Selon les standards fédéraux, la caractéristique déterminant le degré de danger pour les glissements de terrain permanents est la vitesse moyenne. Un glissement se définit également par sa profondeur.
Pour les glissements de terrain sur le territoire genevois, la carte des zones instables contient deux catégories de vitesses : peu actif ou lent/très lents (correspondant à une vitesse <5 cm/an) et actif (>5 cm/an) et deux catégories de profondeurs : superficiel (correspondant à une profondeur <2 m) et profond (>2 m).
L'application de la matrice se fait par la simplification suivante : la limite de 2 cm/an donnée par les standards fédéraux, correspond à celle de 5 cm/an de la carte des zones instables selon les cas de figures suivants (illustrées dans la matrice simplifiée dans le lien ci-dessous, adaptée de GESDEC 2012) :
- Superficiel (<2 m) avec une vitesse < 5 cm/an (peu actif) = danger faible
- Superficiel (<2 m) avec une vitesse > 5 cm/an (actif) = danger moyen
- Profond (>2 m) avec une vitesse < 5 cm/an (lent ou très lent) = danger moyen
- Profond (>2 m) avec une vitesse > 5 cm/an (actif) = danger élevé
Les mesures de protection collectives existantes, le cas échéant, permettent de réduire le degré de danger (par ex. de moyen à faible). Les situations avec et sans mesures sont alors indiquées.
https://ge.ch/sitg/geodata/SITG/CATALOGUE/APERCU/GOL_DANGERS_GLP_MATRIX.png
Matrice des dangers pour les glissements de terrain permanents
La matrice présentée peut évoluer. La ligne supérieure et la dernière colonne peuvent être modifiées, si des cas ne correspondant pas aux valeurs de vitesse ou de profondeur devraient se présenter (des profondeurs largement supérieures à 2 m ou des vitesse nettement plus élevées que 5 cm/an par exemple).
La carte d'intensité pour le phénomène de glissement de terrain permanent n'a pas été établie spécifiquement, car l'attribution de « temps de retour » est inadaptée. Le processus étant continu, son intensité est valable à tous les temps de retours et c'est cas le plus défavorable qu'il faut considérer (soit Tr 30 ans). La table d'attributs propose la correspondance danger-intensité pour chaque secteur de la carte en fonction de la vitesse.
Les trois critères complémentaires proposées par l'OFEV pour la détermination de l'intensité (vitesse maximal du glissement [Vmax], mouvements différentiels [md] et épaisseur du glissement [p] n'ont pas été considérés, car jugés non pertinents pour la typologie des glissements sur territoire genevois.
*Zones instables, Carte des phénomènes et territoires en mouvement permanent, Carte des dangers, Note explicative GESDEC 2012, non publiée, d'après note explicative GADZ de juin 2001.
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CARTE DES MILIEUX - ATLAS AUX 500 METRES
| PolygoneLa carte des milieux est une donnée issue du consortium Système d'information du patrimoine vert (SIPV) qui est un partenariat entre:
- l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN),
- la Direction de l'information du territoire
- les Conservatoire et jardin botaniques (CJB),
- le Service des espaces verts (SEVE),
- la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).
A ces partenaires s'ajoute également la collaboration de
- la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA) ainsi que
- la Direction de l'information du territoire - Mensuration officielle.
La carte des milieux couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue plus de 70 milieux naturels différents. Cette couche est un Atlas au kilomètre carré de Milieux naturels pour produire les cartes de l'atlas de distribution des milieux sur le web.
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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CARTE DES MILIEUX 1:10'000
| PolygoneLa carte des milieux est une donnée issue du consortium Système d'information du patrimoine vert (SIPV) qui est un partenariat entre:
- l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN),
- la Direction de l'information du territoire - Service de géomatique,
- les Conservatoire et jardin botaniques (CJB),
- le Service des espaces verts (SEVE),
- la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).
A ces partenaires s'ajoute également la collaboration de
- la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA) ainsi que
- la Direction de l'information du territoire - Mensuration officielle.
La carte des milieux au 1:10'000 couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue 32 catégories de milieux naturels différents. Elle s'intègre au lot de diffusion grand public des données milieux naturels qui comprends quatre cartes permettant une prise mise en main des données à différents niveaux (échelle cantonale, régionale, communale et détaillée).
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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CARTE DES MILIEUX 1:100'000
| PolygoneLa carte des milieux est une donnée issue du consortium Système d'information du patrimoine vert (SIPV) qui est un partenariat entre:
- l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN),
- la Direction de l'information du territoire - Service de géomatique,
- les Conservatoire et jardin botaniques (CJB),
- le Service des espaces verts (SEVE),
- la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).
A ces partenaires s'ajoute également la collaboration de
- la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA) ainsi que
- la Direction de l'information du territoire - Mensuration officielle.
La carte des milieux au 1:100'000 couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue 9 catégories de milieux naturels différents. Elle s'intègre au lot de diffusion grand public des données milieux naturels qui comprend quatre cartes permettant une prise mise en main des données à différents niveaux (échelle cantonale, régionale, communale et détaillée).
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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CARTE DES MILIEUX 1:25'000
| PolygoneLa carte des milieux est une donnée issue du consortium Système d'information du patrimoine vert (SIPV) qui est un partenariat entre:
- l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN),
- la Direction de l'information du territoire - Service de géomatique,
- les Conservatoire et jardin botaniques (CJB),
- le Service des espaces verts (SEVE),
- la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).
A ces partenaires s'ajoute également la collaboration de
- la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA) ainsi que
- la Direction de l'information du territoire - Mensuration officielle.
La carte des milieux au 1:25'000 couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue 14 catégories de milieux naturels différents. Elle s'intègre au lot de diffusion grand public des données milieux naturels qui comprend quatre cartes permettant une prise mise en main des données à différents niveaux (échelle cantonale, régionale, communale et détaillée).
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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CARTE DES MILIEUX 1:5'000
| PolygoneLa carte des milieux est une donnée issue du consortium Système d'information du patrimoine vert (SIPV) qui est un partenariat entre:
- l'Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN),
- la Direction de l'information du territoire - Service de géomatique,
- les Conservatoire et jardin botaniques (CJB),
- le Service des espaces verts (SEVE),
- la Direction des systèmes d'information et de communication (DSIC).
A ces partenaires s'ajoute également la collaboration de
- la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture (HEPIA) ainsi que
- la Direction de l'information du territoire - Mensuration officielle.
La carte des milieux au 1:5'000 couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue plus de 70 milieux naturels différents. Elle s'intègre au lot de diffusion grand public des données milieux naturels qui comprends quatre cartes permettant une prise mise en main des données à différents niveaux (échelle cantonale, régionale, communale et détaillée).
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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CARTE DES MILIEUX NATURELS DU GRAND GENEVE
| PolygoneLa carte des milieux naturels du Grand Genève constitue un volet, encore à affiner, qui sert à l'identification de l'infrastructure écologique transfrontalière. Elle complète ainsi la carte des milieux naturels du canton de Genève.
La carte résulte d'un travail de certificat de géomatique (2018) qui a compilé les données d'utilisation du sol sur le territoire (Genève, Ain, Haute-Savoie) et sur la géométrie issue des informations de SwissTopo (TLM3D) pour la partie suisse et de l'IGN (BD-Topo) pour la partie francaise. Ce premier travail d'assemblage a servi de base statistique pour l'attribution des catégories de milieux naturels à la géométrie TLM3D et BD-Topo. Les données cadastrales connues (routes, bâtiments et cours d'eau) sont ensuite incrustées.
La cartographie est présentée pour près de 542 communes (6'600 km2) et comprend 26 catégories d'utilisation du sol.
Des données satellitaires (Sentinel 2, février-octobre 2018) ont également permis de différencier certaines zones urbaines végétalisées (catégorie végétation urbaine) en réalisant un indice normalisé de végétation moyen.
Cette donnée permet d'avoir une vue d'ensemble sur tout le territoire du Grand Genève des milieux naturels et urbanisés. A partir de cela, il est possible de faire des statistiques, des projections de projets, des analyses de fragmentation ou de déplacement des espèces au travers de l'infrastructure écologique.
Les surfaces décrites et leur géométrie n'ont aucune valeur légale.
Cette donnée est issue d'une collaboration entre divers institutions (Université de Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève, Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture, l'Etat de Genève et le Grand Genève) sous l'égide du consortium GE-21.
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Cette donnée est issue d'une collaboration entre divers institutions (Université de Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève, Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture, l'Etat de Genève et le Grand Genève) sous l'égide du consortium GE-21.
La carte des milieux naturels du grand Genève se base sur un travail de certificat de géomatique (2018) qui a compilé les données d'utilisation du sol sur le territoire (Genève, Ain, Haute-Savoie) et sur la géométrie issue des informations de SwissTopo (TLM3D) pour la partie suisse et de l'IGN (BD-Topo) pour la partie francaise.
Ce premier travail d'assemblage a servi de base statistique pour l'attribution des catégories de milieux naturels à la géométrie TLM3D et BD-Topo. Les données cadastrales connues (routes, bâtiments et cours d'eau) sont ensuite incrustées.
La cartographie est détaillée sur près de 542 communes (6'600 km2) et comprend 26 catégories d'utilisation du sol.
Des données satellitaires (Sentinel 2, février-octobre 2018) ont également permis de différencier certaines zones urbaines végétalisées (catégorie végétation urbaine) en réalisant un indice normalisé de végétation moyen (). Les surfaces décrites et leur géométrie n'ont aucune valeur légale. Cette donnée permet d'avoir une vue d'ensemble sur tout le territoire du Grand Genève des milieux naturels ou urbanisés.
A partir de cela, il est possible de faire des statistiques, des projections de projets, des analyses de fragmentation ou de déplacement des espèces au travers de l'infrastructure écologique.
La carte des milieux au 1:25'000 couvre l'ensemble du canton de Genève et distingue 10 catégories de milieux naturels différents. Elle s'intègre au lot de diffusion grand public des données milieux naturels qui comprends deux cartes permettant une prise mise en main des données à différents niveaux (échelle régionale et communale).
Issue d'une procédure de généralisation de la donnée brute, les surfaces décrites sur les cartes n'ont aucune valeur légale.
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Dernier maximum glaciaire 1:500000 SWISSTOPO
TéléchargementCARTE DU RISQUE D'EROSION DES SOLS CULTIVES
| PolygoneL'érosion des surfaces agricoles et viticoles doit être évitée pour des raisons d'ordre économique et écologique. Comme la quantité de sol formée chaque année est faible, des pertes de l'ordre d'une tonne par hectare amènent déjà une diminution irréversible du volume d'enracinement pour les plantes.
Lorsque les phénomènes érosifs se répètent fréquemment, la capacité du sol à remplir ses fonctions (production, rétention de l'eau, filtration et adsorption de substances toxiques) diminue, et ceci d'autant plus que les pertes sont importantes et que l'épaisseur du sol est faible.
La carte du risque d'érosion représente pour les sols cultivés du canton de Genève (grandes cultures, vignes et herbages permanents) la probabilité que la fertilité du sol soit menacée.
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CARTE DUFOUR 1842
| RasterLa carte du canton de Genève a été levée en 16 feuilles à la planchette entre 1837 et 1838 au 1: 12 500, puis gravée sur cuivre au 1: 25 000 et publiée en 1842 (AEG P.P. 300 ; lien vers les images disponibles sur Adhémar - base de consultation des Archives d'Etat). Ce travail a servi de base à l'établissement de la carte du canton de Genève intégrée à la carte de la Suisse au 1:100 000 (feuille XVI). L'établissement de ces documents est l'un des premiers travaux du bureau topographique créé par Guillaume-Henri Dufour et peut être considéré comme son chef-d'oeuvre. Il y expérimente notamment une nouvelle manière d'exprimer le relief par des hachures, qui remplace les courbes de niveaux tracées à l'équidistance de 4 mètres du plan manuscrit.
Auteur :
La carte est établie sous la direction de l'ingénieur et futur général Guillaume-Henri Dufour (1787-1875), formé à l'Ecole polytechnique de Paris (1807-1809) et à l'école d'application du génie de Metz (1809-1810). Nommé ingénieur cantonal à Genève en 1817, il conduit l'établissement du cadastre cantonal entre 1845 et 1856 (consultable sur le site des Archives d'Etat du canton de Genève).
CARTE DUVILLARD 1588
| RasterLa carte de Jean Duvillard comporte deux parties. Une vue du lac Léman et de ses environs immédiats et une liste de dix-neuf espèces de poissons, – plus les écrevisses, le vengeron et les huitres lacustres – qui peuplent ses eaux accompagnée d'un dessin de chacune d'entre elles. Cette seconde partie est datée de 1581 alors que la carte a été faite sept ans plus tard. Elle comporte en outre un texte introductif donnant la date d'exécution, le nom de l''auteur et les armoiries de sa famille. Cette carte du Léman, qui a été utilisée par Jacques Goulard pour établir la sienne au début du XVIIe siècle, a été oubliée par la suite et n'a été redécouverte qu'en 1827, reliée en fin d'un livre de géographie de la Bibliothèque de Genève.
Jusqu'à la Renaissance, la région lémanique n'est figurée que sur des cartes à grande échelle qui représentent le monde ou l'ensemble du continent. La plus ancienne qui soit conservée est la Table dite de Peutinger, copie médiévale d'un document antique qui montre le "lacus Losanna" sur une carte du réseau routier de l'Empire romain. La carte de Duvillard constitue l'un des meilleurs exemples genevois de la cartographie humaniste du XVIe siècle.
Jean Duvillard n'a apparemment pas fait oeuvre de topographe mais s'est inspiré de documents existants qu'il actualise en les complétant d'informations nouvelles. Son modèle principal est la carte que le médecin Thomas Schöpf avait dessinée de l'Etat de Berne et qui avait été publiée après sa mort en 1578 à Strasbourg. Duvillard reprend même certains détails comme les chamois ou chevreuils qui s'affrontent au-dessus d'Evian.
Averstissement : Ce plan/cette carte n'est pas géométrique. Elle est alignée au mieux sur le plan actuel, de façon indicative, mais des erreurs sont possibles.
Cette carte, qui comprend également un plan de la ville de Genève, reprend le périmètre du bassin du Léman entre Alpes et Jura qui avait déjà fait l'objet de nombreuses publications depuis le XVIe siècle. Une superposition du périmètre du Léman, représenté sur la "carte du lac de Genève et des pays circonvoisins" gravée par Antoine Chopy en 1730 et 1740, avec le tracé du lac tel qu'on le trouve sur une carte d'aujourd'hui montre que la forme du territoire s'approche, avec ce document, de sa figuration définitive. Comme les cartes hollandaises parues dans les Atlas du XVIIe siècle, cette carte a certes été réalisée à partir de documents préexistants, en particulier, pour le haut lac, la carte d'Isaac-Gamaliel de Rovéréa. Mais elle a surtout mis à profit les levés, faits dès 1685-1686 à partir d'observations astronomiques et de triangulations par Jean-Christophe de Duillier, une méthode garante d'une plus grande précision topographique.
Auteur :
Jean-Christophe Fatio de Duillier est un ingénieur militaire, né à Belfort en 1656 et mort à Genève en 1720 où il avait été reçu bourgeois en 1678. Pour réaliser sa carte du Léman, il bénéficie des travaux de son frère Nicolas, un scientifique de renom, proche des Cassini et surtout de Newton. Les frères Fatio sont notamment les premiers à avoir cherché à évaluer la hauteur du Mont Blanc, alors encore appelé la Montagne Maudite, dont il estime l'altimétrie du point culminant à 4728 mètres (au lieu de 4810 m). Ils seront reçus l'un et l'autre à la Société royale de Londres.
Antoine Chopy est né à Narbonne en 1674, émigre à Genève où il exerce la profession de régent au Collège, tout en développant une activité de graveur et de miniaturiste. Il a notamment gravé des vues panoramiques de Genève d'après Robert Gardelle. Il meurt dans sa ville d'adoption en 1760.
CARTE GEOLOGIQUE 1:500000 SWISSTOPO
| RasterCarte géologique 1:500000 SWISSTOPO
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