Le président. Mesdames et Messieurs les députés, nous avons appris avec tristesse le décès de M. Jean-Marc Isoz à l'âge de 75 ans. Elu en 1977 sur les bancs du parti radical, M. Isoz accomplit trois législatures et présida notre Grand Conseil de novembre 1986 à novembre 1987.

L'activité parlementaire de cet homme de la terre - comme il se définissait dans son discours d'investiture - fut riche et diversifiée, comme par ailleurs ses activités menées parallèlement à sa vie professionnelle et politique. En témoigne le nombre de ses interventions en plénière, qui portèrent sur une multitude de sujets, des questions d'aménagement aux transports, de la politique de santé aux sujets environnementaux. Il s'intéressa aussi à l'avenir de la traversée de la rade et demanda une amélioration de la sonorisation de la salle du Grand Conseil, sujets toujours d'actualité. Après sa démission, il devint un participant fidèle des rencontres des «présid'antan».

Lors de son discours de fin de présidence en 1987, M. Isoz se demandait si notre institution parlementaire était atteinte dans sa santé et son fonctionnement. Certainement pas, répondait-il. Et de conclure que, s'il est vrai que ce fonctionnement peut être amélioré, notre parlement doit rester le miroir fidèle de la vie économique, politique et sociale de notre canton. Ce constat est toujours valable en 2012.

A la famille de M. Isoz, que nous saluons à la tribune, nous disons toute notre sympathie en ce moment douloureux. Pour honorer sa mémoire, je vous demande d'observer quelques instants de silence. (Les députés, debout, observent un instant de silence.)