République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 22 mars 2007 à 17h
56e législature - 2e année - 6e session - 26e séance
RD 679
La présidente. Nous avons reçu de notre collègue, Mme Sophie Fischer, sa lettre de démission de son mandat de députée qui prendra effet à l'issue de cette séance. Je prie Mme la secrétaire de bien vouloir lire le courrier 2396.
La présidente. Il est pris acte de cette démission.
Sophie Fischer a participé aux travaux de notre parlement pendant un peu moins de deux ans. Elue comme première vient-ensuite de la liste du parti libéral le 23 juin 2005 après la démission de Monsieur René Koechlin, elle a été réélue aux élections d'octobre 2005.
Elle a notamment siégé à la commission des visiteurs officiels, à la grâce, aux affaires sociales, au logement et aux droits politiques.
Comme sa lettre nous l'a appris, c'est en fonction de ses nouvelles responsabilités aux Hôpitaux universitaires et afin de concilier cette activité avec sa vie de famille qu'elle prend congé de notre assemblée.
Nous formons tous nos vux pour la suite de ses engagements professionnels et familiaux et lui remettons le traditionnel stylo souvenir.
M. Pierre Weiss (L). Mesdames et Messieurs les députés, vous venez d'entendre de la bouche de la présidente la liste des commissions dans lesquelles Sophie Fischer a siégé pendant son mandat de députée. J'ai personnellement eu à la côtoyer dans la commission des affaires sociales et je peux vous dire combien elle y apportait non seulement d'engagement, mais également de suggestions à la marche de nos travaux, et à ce titre elle mérite les remerciements de notre Grand Conseil et en particulier de la députation libérale.
Mais Sophie Fischer, vous l'avez rappelé, a dû prendre finalement cette décision en raison d'une promotion sur le plan professionnel. Parfois, il y a «Jean qui rit et Jean qui pleure»; aujourd'hui, c'est Pierre qui pleure, lorsqu'il voit partir Sophie. Les malheurs de Sophie sont aussi les malheurs de Pierre, «Paul-itique» et de nous tous, je crois, puisque cette difficulté de concilier carrière professionnelle et carrière politique touche chacun, aussi les femmes, mais chacun d'entre nous. (Exclamations.)
Et j'aimerais dire que, de même qu'il y a une écologie libérale, il y a également un féminisme libéral... (Chahut.) Et nous avons eu dans les caucus libéraux, à maintes reprises, l'occasion d'entendre la voix de Sophie nous rappeler les préoccupations de cette moitié agissante de l'humanité qu'elle y représentait avec élégance, pour nous convaincre de la justesse d'un certain nombre de points de vue et de la nécessité d'entreprendre des actions, y compris dans le domaine de la petite enfance. Je crois que le message de Sophie restera gravé en nous.
Quand j'ai dit «le féminisme libéral», le féminisme libéral c'est aussi la féminité libérale... (Commentaires.) ...et c'est ce que je voudrais rappeler aujourd'hui pour féliciter Sophie pour sa carrière professionnelle et pour le reste de sa carrière, sur tous les plans, et lui souhaiter bonne chance. Merci, Sophie. (Applaudissements.)