République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 19 novembre 2004 à 15h
55e législature - 4e année - 1re session - 3e séance
M 1606
Débat
M. André Reymond (UDC). Tout le monde est d'accord pour constater qu'à Genève la surcharge du réseau routier aux heures de pointe, due à l'arrivée massive de salariés venant de France, pose un problème actuellement. Le Conseil d'Etat, les députés du Grand Conseil et les Chambres fédérales s'engagent fermement pour la réalisation du CEVA, mais, dans l'attente cette dernière, il y aurait lieu de provoquer ou d'augmenter une offre des transports publics. Je veux parler de la ligne Evian - Thonon ou Annemasse ou tout simplement La Roche - Annemasse - Eaux-Vives.
Les députés qui auront pris la peine d'aller voir toutes les gares le long de cette ligne ont pu constater qu'aux abords de ces dernières des places de parcage sont possibles pour 20, 50 voitures ou même davantage. Et l'usager qui arrive à la gare des Eaux-Vives se trouve devant un bloc, devant rien du tout, si ce n'est une boucle de tram sous-utilisée où, à part le samedi, il n'y a pour ainsi dire jamais de trams... L'usager devra parcourir 300 mètres pour prendre le tram 12 ou 16... (Brouhaha. La présidente agite la cloche.)Merci, Madame la présidente !
Le but de cette motion est tout simplement que le Conseil d'Etat puisse engager des négociations pour activer, en attendant la réalisation du CEVA, cette ligne de chemin de fer sous-utilisée. Si à la gare des Eaux-Vives chaque correspondance ou arrivée de train est attendue par un tram qui conduit l'usager à Pont-Rouge, je pense que nous arriverons à motiver plusieurs frontaliers pour qu'ils laissent leur voiture et prennent le transport public. Une fois à Pont-Rouge, la liaison est déjà réalisée, puisque des trains partent à Coppet en passant par la gare Cornavin et Versoix. Il y aurait lieu peut-être d'ajouter à ce tunnel... (Brouhaha. La présidente agite la cloche.)Je vois que le CEVA n'intéresse pas beaucoup de monde, Mais permettez-vous que je continue, Madame la présidente?
La présidente. Mesdames et Messieurs les députés, nous ferons bientôt une pause... Veuillez écouter M. André Reymond ! (Commentaires.)Continuez, Monsieur le député !
M. André Reymond. Merci, Madame la présidente. Donc, l'idée est d'utiliser, pour le trafic voyageurs, la ligne qui va à Meyrin depuis Pont-Rouge par le tunnel de St-Jean, lequel n'est actuellement utilisé que par quelques trains de marchandise. Nous demandons donc d'envoyer la motion au Conseil d'Etat, car, si nous la renvoyons en commission, elle ne reviendra dans cette salle que dans deux ans. Et je pense que, dans deux ans, les travaux seront déjà bien avancés mais que malheureusement la ligne Thonon-Eaux-Vives ne sera pas davantage utilisée par les usagers.
Pourquoi le train qui arrive de Coppet et s'arrête à Pont-Rouge n'irait pas jusqu'à la gare de la Praille? En effet, derrière le stade, une gare a été aménagée à coups de millions, mais elle n'a peut-être servi que deux ou trois fois: pour l'inauguration du stade et pour la venue d'une vedette du show-business.
Je pense qu'il serait possible que ce train roule jusqu'à la gare de la Praille - là où il y a un centre commercial et un hôtel - car, de toute façon, le train de Pont-Rouge va manoeuvrer jusqu'à la gare de la Praille.
C'est pourquoi, Mesdames et Messieurs les députés, je vous demande, pour décharger le réseau routier en attendant la construction du CEVA et pour une meilleure exploitation des lignes ferroviaires existantes, d'accepter que cette motion soit renvoyée au Conseil d'Etat. Merci !
Mme Ariane Wisard-Blum (Ve). Si nous approuvons les considérants de cette motion, nous ne pouvons toutefois pas souscrire aux invites suggérées par M. Reymond. En effet, M. Reymond nous propose un projet peu compréhensible, peu réaliste en termes de coûts et inutile en termes d'intérêt pour les utilisateurs. Pour réaliser ce que nous suggère ce texte, il serait nécessaire d'investir des dizaines de millions, sans pour autant offrir une alternative intéressante et rapide pour les usagers des transports en commun. Pour les Verts, la priorité doit être donnée au développement du réseau de trams tel que prévu, ainsi qu'au CEVA. Pour cela, il est absolument nécessaire que les conseillers nationaux genevois se mobilisent. Et nous encourageons M. Reymond, conseiller national, et ses collègues, à persévérer dans leur travail de persuasion, à Berne, pour la défense du projet CEVA qui apportera enfin à Genève une solution et une bonne réponse aux problèmes de déplacements. Avec cette motion, nous prendrions le risque de diluer nos moyens et nos forces. Par conséquent, les Verts refuseront cette motion.
M. Gabriel Barrillier (R). Si notre collègue André Reymond n'était pas membre, en qualité de conseiller national, du comité de soutien unitaire en faveur du CEVA, et s'il n'était pas aussi impatient que nous de réaliser cette liaison ferroviaire et ce réseau RER, j'aurais mal compris sa démarche solitaire - car il s'agit d'une démarche solitaire.
Je comprends qu'il veuille essayer d'accélérer les choses, de faire en sorte que les frontaliers prennent le train et de trouver des solutions avant la réalisation de la liaison ferroviaire. Mais, comme j'ai déjà eu l'occasion de le lui dire, cette motion est un peu compliquée à comprendre: je n'ai pas saisi tous les cheminements, les ruptures modales de l'utilisation actuelle du réseau de trams avec le réseau CFF... Si l'on adoptait cette motion telle quelle, on donnerait un mauvais signal à la Berne fédérale, au moment où l'on fait le forcing pour trouver les 550 millions de francs qui nous manquent encore pour réaliser le CEVA à l'horizon 2010 - 2012. Et, Monsieur le conseiller national, vous savez que les grandes manoeuvres ont commencé ! Et que le Conseil national examinera au mois de décembre toute une série de propositions en matière de transports. Malgré vos bonnes intentions, je crains que l'on donne un signal de bricolage - je suis désolé de le dire - et que tout ceci vienne brouiller les pistes. Donc, mon cher député, j'ai la conviction que vous voulez la réalisation du CEVA, mais, de grâce, ne laissez pas trop votre imagination s'envoler dans la nature, car le résultat sera que nous n'aurons rien du tout !
Donc, en ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à voter cette motion et à la renvoyer au Conseil d'Etat. Si vous voulez la renvoyer à la commission des transports, pourquoi pas ? Mais soyons prudents!
La présidente. Monsieur Barrillier, aucune demande de renvoi en commission des transports n'a été faite. Demandez-vous formellement le renvoi en commission des transports? (M. Barrillier répond hors micro par la négative).
M. Christian Brunier (S). Je vous rappelle que jusqu'alors la force du projet CEVA était que cent députés avaient signé une motion, que sept conseillers d'Etat portaient le projet et que les frontières gauche-droite avaient été complètement effacées afin d'avoir un véritable projet de transfert modal pour Genève. Nous étions tous d'accord pour dire qu'il fallait une colonne vertébrale de rails, à travers Genève, pour absorber l'augmentation de la circulation. Nous étions tous d'accord, et il me semble qu'ici nous nous trouvons dans une première faille.
Votre motion peut être considérée - M. Barrillier vient de le faire - comme une hésitation. En disant: «Il est vrai que M. Reymond, comme les autres élus nationaux, soutient le projet CEVA», un petit doute s'immisce à travers cette motion - vous le dites d'ailleurs - car elle sous-entend que le projet CEVA ne pourra être réalisé à court terme. Je pense que c'est la première erreur: si on veut le réaliser à court terme - et c'est le projet du Conseil d'Etat - il faut vraiment mettre la pression sur Berne et montrer l'enthousiasme des Genevois.
Mais ce qui me fait le plus peur, c'est ce que l'UDC écrit dans son journal. Je l'ai lu, et j'y trouve quoi? Je ne vois pas simplement le doute percer à travers la motion, mais la destruction du projet. Vous écrivez quoi? Vous dites que le projet CEVA est un projet dispendieux. Et vous concluez que votre motion, celle-ci - je cite: «... permet ainsi d'atteindre plus rapidement et à moindre frais les objectifs visés, à terme, par le très pharaonique projet de train régional CEVA.» Alors, vous êtes en train de mettre à mort ce projet, et ceci n'est pas acceptable ! Dans votre journal vous êtes beaucoup plus clairs que dans votre motion !
Monsieur Reymond, je ne connais pas votre intention personnelle, mais visiblement vous êtes utilisé par certains de votre parti: l'article est signé par Yves Nidegger, ancien leader de la secte Moon et aujourd'hui gourou de l'UDC. Eh bien, il faut balayer cette motion si nous voulons croire au projet CEVA ! (Applaudissements.)
M. André Reymond (UDC). Sachez que je ne suis pas manipulé ! Je tiens encore à rappeler que mon engagement pour le CEVA, à Berne, en tant que conseiller national, est réel. Si tout le monde défend ce projet avec autant de force, nous arriverons à le réaliser.
Mais je n'arrive de toute façon pas à comprendre... Il n'y a pas de dépense exceptionnelle, cette motion propose des solutions à court terme, en attendant - en attendant ! - le CEVA. Excusez-moi, mais, même si l'on commence ce soir, le CEVA ne sera pas terminé demain ! Il faudra un certain temps pour le réaliser.
Tout à l'heure, nous arriverons à certains points de l'ordre du jour et ce sera toujours la même chose: trop de voitures en ville, on arrive plus à circuler, etc. Je ne comprends pas: dans les commissions vous dites sans cesse qu'il faut augmenter ou provoquer l'offre...
Et simplement sans moyens, sans aucun frais supplémentaire, cette motion demande seulement que des places de parc - car il y a de la place - puissent être aménagées dans les gares françaises ! Elle demande seulement que l'usager qui descend du train aux Eaux-Vives trouve un tram qui l'attende, pour qu'il n'ait pas à partir en expédition sur 300 mètres jusqu'à la route de Chêne... Je ne vois donc pas ce qui va torpiller le CEVA, alors qu'on demande tout simplement un peu d'imagination et d'esprit pratique dans ce problème de transports à Genève !
Le nouveau tram qui sera inauguré dans un mois partira de la gare des Eaux-Vives, il ira jusqu'à Pont-Rouge, et un train l'attendra. Je pense que ça, c'est réaliste et c'est vouloir occuper les structures ferroviaires qui existent déjà. J'espère alors... (Commentaires.)Ecoutez... Je sais que les transports publics, c'est pour vous seulement ! Vous n'admettez pas que d'autres personnes, d'autres partis - et surtout de droite - soutiennent les transports publics ! Excusez-moi de vous décevoir, mais je maintiens que nous avons ici une solution peu coûteuse et qu'elle n'ira pas torpiller le CEVA ! On croit rêver ! Nous sommes en faveur de l'occupation de ce qui existe déjà à Genève, et sans frais ! Si vous ne savez pas encore qu'il existe un tunnel à St-Jean, qui part de Pont-Rouge et va jusqu'à Meyrin, que nous avons payé et qui n'est jamais utilisé, alors je me fais un peu du souci.
M. Alain Meylan (L). Je pourrais dire qu'il vaut mieux «un tiens» à 10 millions qu'un «tu l'auras» à un milliard, mais je ne le dirai pas... (Rires.)Pour en venir à la motion, certaines idées intéressantes se dégagent, et je suis surpris que ceux qui défendent les TPG et le développement des transports publics s'opposent à discuter de cette motion - ne serait-ce qu'en commission où des pistes potentielles pourraient être trouvées par-ci par-là pour améliorer la desserte de toute la rive gauche du lac, sur le côté français naturellement, afin de trouver des solutions au nombre de déplacements en constante augmentation des frontaliers. Ces frontaliers sont issus de la vitalité économique - enfin, on essaie d'avoir cette vitalité - de Genève et, donc, de son attractivité; il faudra bien un jour faire face !
Trouver des solutions simples et peu coûteuses dans un délai raisonnable, et qui nous permettent de passer entre ce projet et le projet éventuel du CEVA, est une discussion que l'on ne doit pas éviter d'avoir en commission des transports. C'est pourquoi le groupe libéral vous demande de renvoyer cette motion en commission des transports, afin de voir ce qu'il est possible d'en tirer et de réaliser.
La présidente. Le renvoi formel en commission des transports est demandé. La parole est donc accordée à un seul député par groupe. Monsieur Portier, veuillez-vous exprimer sur le renvoi en commission !
M. Pierre-Louis Portier (PDC). Ce n'était pas vraiment sur le renvoi en commission que je souhaitais m'exprimer, mais cela ne fait rien. Mon intervention sera brève, car j'approuve totalement les propos de mon collègue Barrillier. J'aimerais insister sur le fait quasi historique de voir tout Genève d'accord de se donner les atouts nécessaires pour la construction du CEVA, cette colonne vertébrale non seulement de nos transports, mais également de l'aménagement de notre territoire à l'avenir.
Alors, Monsieur Reymond, je tiens à vous dire, moi aussi, combien nous ne doutons absolument pas de votre engagement en faveur du CEVA - j'étais à vos côtés lors de la dernière manifestation mise sur pied par nos coprésidents Kanaan et Barrillier - mais, sincèrement, vous faites une petite erreur de stratégie. Un certain nombre de solutions sur le plan technique doivent encore être trouvées et des moyens financiers engagés, ce n'est donc pas le moment... Ce n'est pas un bon signal à donner que de bricoler quelque chose en attendant que la Berne fédérale nous octroie sa manne.
Je pense, Monsieur Reymond que, si vous voulez vraiment être utile à la cause du CEVA - je ne partage pas l'avis de M. Matthey - eh bien, il faut retirer votre motion. S'il vous plaît, rendez-nous ce service !
M. Christian Brunier (S). Le groupe socialiste s'opposera au renvoi en commission. Nous le redisons: nous sommes opposés à cette motion car elle casse l'unanimité et la dynamique déclenchées à Genève, et Berne n'attend qu'une division à Genève; cela fait cent ans que l'on attend le financement de Berne, mais sous l'impulsion de ce parlement et de ce Conseil d'Etat on a toutes les chances de l'obtenir ! Il faut donc continuer à jouer unis. Je rappelle que ce n'est pas tous les jours que l'on voit cent députés signer une motion, et ce n'est pas tous les jours que l'on voit sept conseillers d'Etat d'accord à Genève... Une dynamique a donc été engagée, et nous devons surfer dessus ! Si nous faisons un projet minimaliste, il est clair que Berne l'utilisera pour shooter tout financement.
Monsieur Reymond, si vous voulez vous exciter contre quelqu'un, ce n'est pas contre la gauche qu'il faut le faire, car nous sommes totalement pour le projet CEVA ! Nous l'avons porté, il est né... (Exclamations.)C'est Monsieur Spielmann qui a rédigé la première motion ! Alors, si vous voulez vous exciter, excitez-vous contre M. Nidegger qui écrit dans votre journal des propos contraires à l'intérêt du CEVA ! Le débat est en interne chez vous, il ne l'est pas dans ce parlement, du moins jusqu'à aujourd'hui.
M. André Reymond (UDC). Avant de me prononcer sur le renvoi en commission, je me permettrai de dire que si vous voulez vous attaquer à quelqu'un qui écrit dans notre journal, vous êtes libre de le faire, mais je pense que ce n'est pas le débat, ni le problème.
Nous prenons note que lorsque la droite propose, par le biais de l'UDC, des économies et des substitutions temporaires qui ne coûtent rien, vous êtes contre... Alors, j'aime mieux que cette motion parte en commission, et on attendra deux ans. Et peut-être que dans deux ans vous serez contents que cette motion soit soutenue, même si je suis aujourd'hui convaincu que le CEVA se réalisera.
Mais il ne faut pas rêver, le CEVA ne se fera pas demain. Il faudra encore lutter dur, et je compte sur vous, puisque je ne m'attaque pas à la gauche pour ce projet. Je trouve simplement dommage que lorsqu'on peut faire des économies et réaliser quelque chose avec rien du tout... C'est bien la première fois qu'on voit une boucle de tram inutilisée et qu'on nous dit que cela va coûter des millions pour faire venir un tram aux Eaux-Vives ! Alors je suis, avec le groupe UDC, pour le renvoi en commission de cette motion.
M. Robert Cramer, président du Conseil d'Etat. Il va de soi que l'on pourrait s'exprimer sur cette motion en commission, mais je dois malheureusement vous le dire, Monsieur Reymond, l'essentiel des invites de cette motion coûte beaucoup d'argent. Je vous explique pourquoi.
Votre première invite propose de mieux utiliser les infrastructures ferroviaires: c'est précisément tout le projet de Rail 2000 qui permettra d'utiliser au maximum les infrastructures ferroviaires, avec une cadence à la demi-heure.
Au-delà, les nouvelles possibilités d'utiliser les rails qui existent figurent sur le papier. Mais actuellement, en ce qui concerne la desserte entre Nyon et Bachet-de-Pesay, le problème technique est que les aiguillages entre Pont-Rouge et Bachet-de-Pesay sont opérés de façon manuelle... (Brouhaha. La présidente agite la cloche.)Si vous voulez utiliser ces aiguillages entre Pont-Rouge et Bachet-de-Pesay différemment, c'est-à-dire de façon qu'ils puissent répondre aux exigences de sécurité des transports publics et être utilisés dans le sens que vous souhaitez, cela exigera des investissements, et ces derniers ne seront pas minces du tout.
De la même façon, les autres points que vous évoquez, comme les liaisons sur Meyrin, soulèvent le même problème: ce sont de nouvelles infrastructures, donc de nouveaux investissements. En réalité, c'est un nouveau projet.
Finalement, le seul point pouvant être discuté parce qu'il n'exige pas de nouveaux investissements - mais il n'entrera en vigueur qu'à partir de l'année 2006 - est celui de lier Pont-Rouge à Chêne-Bourg. Vous devez savoir que la commune y est extrêmement opposée, raison pour laquelle nous nous donnons un an de plus pour discuter avec elle. En effet, les habitants de la commune craignent un effet de barrage sur la route de Chêne à cause de cette liaison. Nous ne sommes donc pas dans une affaire simple, mais je vous garantis que nous sommes en train de l'examiner, et nous essaierons de tout mettre en oeuvre le plus vite possible, c'est-à-dire au cours de l'année 2006 si nous arrivons au bout de nos peines.
Pour le surplus, je suis malheureusement contraint de vous dire que toutes vos propositions sont coûteuses. Si le Grand Conseil souhaite que nous les chiffrions, nous le ferons volontiers.
Mais, encore une fois, l'essentiel du message - vous avez été nombreux à le dire - et, Monsieur Reymond, je vous remercie de votre soutien - c'est que Genève soit unanime autour du projet CEVA. Surtout aujourd'hui, alors que le 30 novembre nous organisons une rencontre de présentation à l'Assemblée fédérale, avec les parlementaires fédéraux, devant toute la Suisse, pour leur dire ce que nous entendons faire dans cette ville de l'ouest du pays, non seulement pour avoir un bon réseau régional de transports, mais aussi pour amener notre contribution au développement du réseau ferroviaire national. Tel est le message que nous allons essayer de porter le 30 novembre, avec votre soutien.
La présidente. Nous nous prononçons sur le renvoi de cette motion à la commission des transports.
Mis aux voix, le renvoi de cette proposition de motion à la commission des transports est rejeté par 48 non contre 25 oui et 1 abstention.
Mise aux voix, cette proposition de motion est rejetée par 46 non contre 15 oui et 7 abstentions.