République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 18 décembre 2003 à 17h
55e législature - 3e année - 3e session - 10e séance
IU 1530 et objet(s) lié(s)
M. Roger Deneys (S). J'ai deux petites interpellations urgentes. La première s'adresse au Conseil d'Etat dans son ensemble et concerne la première page du site internet de l'Etat de Genève où figure une vague, nommée «Chemin de vie». Vous avez certainement tous vu les étapes de ce «Chemin de vie» selon la République et canton de Genève.
J'ai envoyé un e-mail à ce sujet au Conseil d'Etat. Mais comme je n'ai pas reçu de réponse, je me permets de vous interpeller. J'ai été frappé par le fait que ce «Chemin de vie» commençait par l'«enfance» et s'achevait par le «décès» sans que la première étape de la vie - la naissance - n'y figure. En effet, des problèmes spécifiques sont liés à l'arrivée d'un nouvel enfant et ne concernent donc pas la scolarité. Ne pourrait-on pas ajouter une étape, nommée «Naissance», au départ de ce chemin de vie ?
Ma deuxième interpellation urgente est un «spécial Noël». Il pourrait s'agir d'un petit cadeau de Noël. C'est le départ d'un de nos collègues qui m'y a fait penser.
Les députés disposent d'un ordinateur et d'autres accessoires fournis par la République et canton de Genève. Il se trouve que, récemment, j'ai eu l'occasion de voir un superbe appareil dans une grande surface qui me semblerait convenir à l'ensemble des députés de cette salle, et même au Conseil d'Etat, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année. Il s'agit d'un détecteur d'alcool, un alcootest portatif d'un coût très modeste. Je me demande si on ne devrait pas en offrir un à chaque député ou, en tout cas, l'adjoindre, comme cadeau d'adieu, au stylo.
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. Je vous laisse, Monsieur le député, le soin de conclure vous-même en ce qui concerne la question que vous avez posée dans votre deuxième interpellation. Je ne pense pas qu'il revient au Conseil d'Etat de répondre à votre question ni de la commenter.
En ce qui concerne votre première interpellation, j'ignore à qui vous avez adressé votre mail, Monsieur le député, mais en tant que membre du Conseil d'Etat, je peux vous assurer que je ne l'ai pas reçu. En revanche, en tant que présidente de la délégation du Conseil d'Etat pour les systèmes d'information, je peux vous répondre que toute suggestion au sujet du site internet est évidemment bienvenue.
Nous examinerons votre proposition avec le chancelier, mais, à l'avenir, je pense que vous n'aurez plus besoin d'avoir recours à l'interpellation urgente pour régler ce genre de problème, car vos mails arriveront certainement à bon port ! Nous prenons bonne note de votre proposition.
Ces interpellations urgentes sont closes.