République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 14 novembre 2003 à 17h
55e législature - 3e année - 1re session - 3e séance
IU 1504
M. Roger Deneys (S). Ma deuxième interpellation urgente s'adresse à M. Cramer. Elle concerne la conférence intercontinentale - je dis bien intercontinentale - d'une association qui s'appelle IMPACTS. Ce n'est pas une association de tir; mais une association de villes qui sont actives dans le domaine de la mobilité.
Ce congrès se déroule à Genève hier et aujourd'hui. La chancellerie a diffusé le programme et une invitation aux medias à y participer.
Quelques représentants d'associations actives dans le domaine de l'écomobilité à Genève se sont interrogés et m'ont demandé pourquoi certaines associations telles que ASPIC, ATE ou MOBILITY n'étaient pas représentées dans ce congrès, et pourquoi elles n'en avaient pas été informées. Je vous pose donc la question, voilà ma première question.
Le but de ce congrès - si je comprends bien - est de favoriser le dialogue entre les municipalités au sujet de la mobilité. Dans ce cas, je trouve dommage qu'aucune association locale n'y soit associée. En effet, elles ne participent à aucun des séminaires de ce congrès, ne serait-ce que pour donner leurs impressions, parler de leur vécu et décrire la nature de leurs contacts avec la Ville et l'Etat. Trouvez-vous cela normal ? C'est ma deuxième question.
Ma troisième question concerne les visites prévues dans le cadre de cette conférence intercontinentale, et plus particulièrement celle qui a eu lieu sur le site en construction du tram 13 au sujet de la cohabitation entre les cyclistes et les piétons. L'OTC a présenté sa vision des choses, à savoir que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Or, malheureusement, cela ne correspond pas à la réalité.
Je m'exprime ici en tant que représentant de l'ASPIC: il semble en effet qu'il y ait un certain nombre de problèmes concernant ces travaux à la rue de Lausanne, notamment pour les cyclistes qui ont l'impression d'être les «dindons de la farce». Lors de telles visites, pourquoi ne pas intégrer les différentes positions des associations concernées afin d'avoir un meilleur reflet de la situation ? De tels échanges avec les associations font partie du développement durable: cela devrait donc paraître normal.
Mon avant-dernière question concerne la réception officielle qui s'est déroulée, hier soir, au palais Eynard. Si j'ai bien lu, une navette circulait du Noga Hilton au Palais Eynard pour emmener les passagers au repas officiel à 19h 30. Etant donné que le thème de la conférence était «Circuler en ville: à pied ou sur deux-roues», j'aimerais savoir si cette navette officielle était à pied ou sur deux-roues, la distance entre le Noga Hilton et le Palais Eynard n'étant pas si importante qu'on ne puisse la franchir à pied et dans les deux sens. La Ville de Genève, à pied, c'est très agréable !
Le président. Il vous faut conclure, Monsieur le député !
M. Roger Deneys. Pour finir, voici ma dernière question: elle concerne les actes qui ne manqueront pas d'être diffusés à l'issue de ce congrès. Les associations locales pourront-elles, au moins, avoir connaissance du contenu de cette conférence, à laquelle elles auraient bien voulu participer ?