République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 24 octobre 2003 à 17h10
55e législature - 2e année - 12e session - 76e séance
IU 1493
M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. Monsieur le député, vous l'aurez constaté pendant que vous développiez votre interpellation hier, ce sont bien plusieurs centaines de membres du personnel de la FSASD qui sont venus déposer auprès de la chancellerie une pétition portant sur leurs conditions salariales. La démarche est dans l'air du temps, semble-t-il...
A la forme, j'observe qu'une autorisation avait été demandée pour cette manifestation et qu'elle avait été accordée. J'observe aussi qu'elle s'est déroulée dans un certain ordre, avec quelques éléments turbulents et d'autres joyeux. Enfin, elle a eu lieu, sur le conseil des syndicats, sur le temps privé des manifestants, et les syndicats ont veillé à organiser les choses de manière que les bénéficiaires de prestations n'aient pas à en subir les conséquences.
Au fond, et bien que liés à une fondation de droit privé, les collaborateurs de la FSASD sont, vous le savez, soumis aux mêmes conditions salariales que l'ensemble des fonctionnaires du canton de Genève, ce qui garantit une égalité de traitement, en particulier pour les salaires les moins élevés.
La problématique des bas salaires est régulièrement abordée par la délégation du Conseil d'Etat et le Cartel, c'est-à-dire l'ensemble des organisations représentatives du personnel. A cet égard, le Conseil d'Etat n'entend pas morceler cette discussion, mais il donnera en revanche les instructions à la FSASD pour que la direction rencontre, dans les délais les plus brefs, les syndicats, de manière à identifier ce qui peut être à l'origine du malaise susceptible de mobiliser pareillement le personnel cet automne. Ce n'est probablement pas en raison des salaires - vous les connaissez comme moi - qui sont certes bas, mais qui sont loin d'être ridicules.
Cette interpellation urgente est close.