République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 23 octobre 2003 à 17h
55e législature - 2e année - 12e session - 73e séance
IU 1480
Mme Loly Bolay (S). J'annonce deux interpellations urgentes. Ma première interpellation s'adresse au Conseil d'Etat dans son ensemble. Mesdames et Messieurs les conseillers d'Etat, lors de l'ouverture officielle de Telecom le 11 octobre dernier, la police genevoise a mis en place un dispositif retardant de près de deux heures l'arrivée des personnes, voire des personnalités comme le roi d'Espagne. A l'heure où les négociations, que votre conseil entame, arrivent au point le plus crucial pour conserver Telecom en 2006-2007, à l'heure où beaucoup d'entre nous s'interrogent par rapport aux investissements énormes que l'on a consentis, notamment pour la Halle 6 ou pour les prochaines salles de congrès, estimées à 130 millions, à l'heure où un ballon d'oxygène est bienvenu pour l'économie genevoise grâce à Telecom 2003, à l'heure où tous les acteurs concernés par la décision de l'UIT, dont votre conseil, attendent fébrilement la réponse pour savoir si Telecom 2006-2007 pourra de nouveau avoir lieu à Genève, la police genevoise se permet, en signe de mauvaise humeur, de violer l'article 237 de la loi sur la circulation routière.
Mes questions sont les suivantes, Mesdames et Messieurs les conseillers d'Etat. Qui a pris la décision d'une telle démarche ? Le haut commandement de la police était-il au courant du dispositif mis en place ?
Si nous comprenons et encourageons le Conseil d'Etat à entamer ou renouer le dialogue avec les syndicats de police, nous ne comprenons pas que cette police, qui est censée appliquer la loi, se permette de violer l'un de ses articles. Je vous remercie de votre réponse.