République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 29 août 2003 à 14h
55e législature - 2e année - 10e session - 64e séance
Points initiaux
La séance est ouverte à 14 h, sous la présidence de M. Bernard Lescaze, président.
Assistent à la séance: Mme et MM. Robert Cramer, Micheline Spoerri, Pierre-François Unger et Charles Beer, conseillers d'Etat.
Exhortation
Le président. Mesdames et Messieurs les députés, prenons la résolution de remplir consciencieusement notre mandat et de faire servir nos travaux au bien de la patrie qui nous a confié ses destinées.
Personnes excusées
Le président. Ont fait excuser leur absence à cette séance: Mme et MM. Laurent Moutinot, président du Conseil d'Etat, Martine Brunschwig Graf et Carlo Lamprecht, conseillers d'Etat, ainsi que Mmes et MM. Thierry Apothéloz, Pierre Froidevaux, Philippe Glatz, Michel Halpérin, Claude Marcet, Blaise Matthey, Alain-Dominique Mauris, Pierre Schifferli, Louis Serex, Olivier Vaucher et Pierre Weiss, députés.
Correspondance
Le président. Je signale que nous avons retrouvé la lettre que nous demandait de lire M. Christian Grobet et qu'elle était adressée à la commission des pétitions. Cette dernière en prendra soin.
Discussion et approbation de l'ordre du jour
Mme Michèle Künzler (Ve). J'aimerais intervenir sur l'incident qui a clos notre séance tout à l'heure. (Protestations.)Après notre prestation de serment... (Chahut. Le président agite la cloche.)
Le président. Laissez parler Mme Künzler, nous n'en sommes qu'à l'ordre du jour.
Mme Michèle Künzler. S'il est normal que nous soyons partisans - nous sommes élus pour cela - lorsque nous siégeons dans cette salle, il n'est pas normal que le président le soit. Interrompre une procédure de vote annoncée quelques minutes auparavant simplement parce que l'on sait que le résultat ne sera pas celui escompté, est scandaleux. Nous estimons qu'après les lettres sur les tenues vestimentaires, il vaut mieux avoir aussi une certaine tenue morale. (Applaudissements.)
Le président. La parole est à M. le député Charbonnier.
M. Alain Charbonnier (S). Merci, Monsieur le président, c'est sur le même sujet que je désirais intervenir. Le groupe socialiste soutient la position des Verts par rapport à ce qui s'est passé tout à l'heure. ( Protestations.) A l'heure où le Bureau du Grand Conseil, à majorité de droite, dépose un projet de loi pour faire accélérer les débats, je suis très étonné qu'après trois rappels - et ce n'est pas après une définition de la procédure de vote, mais bien après trois rappels que la décision a été prise - une telle situation soit intervenue. Nous la condamnons fermement.
Le président. Le fait est que le conseiller d'Etat responsable n'était pas là et n'avait pas annoncé son absence. (Huées et applaudissements.)Mesdames et Messieurs les députés, chacun soutient les urgences qu'il veut, mais tout ce qui est excessif est insignifiant.
Annonces et dépôts
Néant.