République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 15 mai 2003 à 17h
55e législature - 2e année - 8e session - 45e séance
IU 1398
Mme Jeannine De Haller (AdG). Merci, Monsieur le président. J'ai deux interpellations urgentes à développer, qui s'adressent toutes deux à M. Charles Beer.
La première concerne la pétition 1438 qui vient d'être déposée, suite à la décision de fermer l'école Bertrand. Suites à cette fermeture, les classes spéciales de l'école Peschier devraient apparemment être déplacées à l'école des Crêts-de-Champel.
Cette pétition demande simplement que les enfants de ces classes spéciales, qui sont déjà plus en difficulté que les autres, ne soient pas déplacés dans une autre école, d'autant qu'ils sont bien intégrés dans l'école où ils se trouvent. Alors que les enfants de l'école Bertrand qui suivent la scolarité normale, eux, devront de toute façon changer d'école, puisque leur école va être fermée pour ouvrir une crèche. Il serait donc plus judicieux d'envoyer les enfants de l'école Bertrand directement à l'école des Crêts-de-Champel, plutôt que d'y envoyer les enfants de l'école Peschier, qui ont déjà des difficultés du point de vue scolaire.
M. Charles Beer, conseiller d'Etat. Madame la députée, vous m'interpellez à propos d'une pétition déposée par des parents d'enfants scolarisés dans des classes spécialisées de l'école Peschier, qui ont effectivement appris que, suite à la fermeture de l'école Bertrand, leurs enfants allaient être déplacés à l'école des Crêts-de-Champel pour faire de la place aux élèves de l'école Bertrand qui, eux, iront à l'école Peschier... Cela paraît compliqué, mais cela veut dire en d'autres termes que, pour faire de la place à des élèves, les personnes responsables de ce dossier ont décidé de déplacer d'autres élèves qui ne devraient pas forcément l'être...
Je constate comme vous qu'il s'agit d'enfants de classes spécialisées, qui ont droit à des conditions de scolarisation absolument identiques aux autres, y compris des droits quant à la localisation, sauf, bien évidemment, en cas de regroupement forcé des classes.
Je me suis donc également inquiété de cette situation, et j'aimerais vous dire que les personnes qui ont traité ce dossier sont amenées à le réexaminer avec moi, en début de semaine prochaine, soit mardi.
Cette interpellation urgente est close.
Présidence de M. Pascal Pétroz, premier vice-président