République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 31 janvier 2003 à 17h
55e législature - 2e année - 4e session - 19e séance
IU 1347
Mme Martine Brunschwig Graf, conseillère d'Etat. C'est au titre de présidente du département de l'instruction publique que je vais répondre à cette question importante, en vous disant ceci: vous le savez certainement, différentes modifications sont intervenues dans les filières de l'enseignement secondaire post-obligatoire, d'autant plus que les modifications au niveau du cycle d'orientation ont conduit à tout un travail sur les conditions d'admission. Ceci a été clairement établi en collaboration entre les cycles d'orientation et l'enseignement post-obligatoire. Toutes les règles posées ont été portées à la connaissance de chacun. Je rappelle notamment l'édition CAP-CO 13, dans laquelle parents, élèves et enseignants retrouvent tous les éléments nécessaires à la compréhension des conditions d'admission en tant que telles - je suis prête à vous en refournir les modalités.
S'agissant des inscriptions, je vous propose de prendre acte du fait qu'il y a une période de préinscriptions - c'est celle que nous vivons à l'heure actuelle - suivie d'une période d'inscriptions définitives. Pour les préinscriptions, il y a eu envoi d'un courrier aux parents, à leur domicile, contenant des informations précises indiquant qu'il ne s'agissait en aucun cas d'une décision définitive. Je rappelle que les inscriptions proprement dites interviennent en fin d'année scolaire, sur la base des résultats annuels. Dans la phase de préinscription, on demande aux élèves et à leurs parents de donner deux choix d'orientation: un premier choix qui corresponde aux résultats de la première période, et un deuxième choix qui corresponde au désir de l'élève, qu'il remplisse ou non les conditions d'admission. Ceci a un double objectif: il s'agit d'abord de se faire une idée de la situation en vue de la planification, mais aussi de connaître le choix idéal de l'élève, dans la perspective où il pourrait atteindre des résultats en cours d'année, qu'il n'avait pas encore obtenus. Il ne faut donc pas lire ce courrier comme une sanction préliminaire au stade du premier semestre. C'est exactement le contraire que nous souhaitons. Nous estimons qu'il peut s'agir aussi d'un encouragement et, comme l'ont relevé mes services, il est plus facile ensuite de se faire une bonne vision de ce qu'il faut aménager pour l'organisation, en rappelant que les inscriptions interviennent bien à la fin de la deuxième période, et sur la base des résultats finaux.
Cette interpellation urgente est close.
Le président. Merci, Madame la présidente. Nous passons à la dernière interpellation urgente de notre ordre du jour. Je vous rappelle que les réponses durent trois minutes au maximum.