République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 15 novembre 2002 à 17h10
55e législature - 2e année - 1re session - 4e séance
IU 1314
M. Carlo Lamprecht, conseiller d'Etat. Une fois de plus, M. Pagani a cru bon de s'en prendre à titre personnel à M. Jobin. Je ne sais pas pourquoi ni comment il se fait qu'il lui garde rancune. Environ tous les six mois, M. Jobin, au travers des interpellations de M. Pagani, revient sur les bancs de ce Conseil. Et, pour ma part, cela commence à bien faire.
La situation du directeur général de l'aéroport international de Genève et celle du directeur de l'OCAI ne sont pas comparables. Concernant ce dernier, comme il ne s'agit pas de mon département, je n'entre pas en matière.
Quant au recours déposé par l'AIG contre la loi du Grand Conseil: l'Etat a charge de l'aéroport les indemnités de riverains en raison des nuisances sonores générées par le trafic aérien; il n'en est rien. Il ne s'agit pas d'un acte personnel du directeur général de l'établissement. C'est une décision qui a été prise par le Conseil d'administration, en date du 28 juin 1999, lequel a chargé le Conseil de direction d'exécuter cette décision. Ce qui a été fait en mandatant un avocat de la place.
J'ouvre ici une parenthèse pour rappeler, une fois de plus, ainsi que j'avais déjà eu l'occasion de le dire devant ce Grand Conseil, que, pour ma part, j'ai considéré devoir me récuser sur cette question, que je n'étais pas d'accord sur ce recours, et que les débats ont donc été menés par le premier vice-président du Conseil d'administration.
Je signale, d'autre part, que le directeur général de l'établissement n'a pas le droit de vote, ni au conseil d'administration ni au conseil de direction, et qu'il ne siège dans ces organes qu'à titre consultatif. Ces éléments me semblent largement suffisants pour constater que la situation du directeur de l'OCAI et celle du directeur de l'aéroport ne sont en rien comparables et n'appellent évidemment pas un traitement similaire.
Cette interpellation urgente est close.