République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 1302
(Réponse du Conseil d'Etat)Interpellation urgente de M. Rémy Pagani : Dépassement des budgets au stade de la Praille (Réponse du Conseil d'Etat)

M. Laurent Moutinot, conseiller d'Etat. Le rôle de l'Etat dans la fondation du stade a consisté, d'une part, à le subventionner et, d'autre part, à avoir deux représentants au sein de ce conseil. Les instructions qu'ont reçues les représentants de l'Etat, et qu'ils respectent, sont claires. Ils ne doivent pas accepter les demandes de dépassements par rapport au projet signé et convenu de 68 millions. Il est exact qu'à ce jour, et je l'avais déjà dit précédemment, ces 68 millions ne sont pas intégralement couverts.

Par conséquent, vos quatre premières questions, Monsieur Pagani, ce n'est pas à moi qu'il faut les poser, mais à la fondation. Je le ferai sans tarder et je vous communiquerai, à vous tout comme, bien entendu, à l'ensemble du Grand Conseil, les réponses de la fondation.

En ce qui concerne la cinquième question - quelle est la situation en matière de sécurité pour le centre commercial et pour le stade ? - à ce jour, à notre connaissance, le niveau de sécurité permet l'ouverture du centre commercial. En revanche, à ce jour et en l'état actuel des travaux, l'ouverture du stade ne sera pas autorisée. Ce qui signifie, pour être clair, que la fondation du stade de Genève doit, d'ici au 14 mars 2003, terminer ou, en tout cas, considérablement avancer les travaux concernant la sécurité, car si nous étions aujourd'hui le 14 mars, le Conseil d'Etat n'autoriserait pas l'exploitation du stade.

Il faut dire, à la décharge de M. André Hediger, que sur cette question-là il y a une extrême mauvaise volonté, pour ne pas dire plus, de la part des CFF. En effet, je rappelle que ce n'est pas le stade qui est dangereux ni le centre commercial, mais l'existence de la gare de triage à proximité. Et les règles sont claires: celui qui, potentiellement, cause un danger par une installation dont il est propriétaire doit l'assainir. Les CFF, malheureusement, n'y mettent pas toute l'énergie et la bonne volonté souhaitées.

En revanche, je peux espérer que la déclaration claire que je vous fais - à savoir que le stade ne sera pas ouvert si la sécurité n'est pas complète d'ici au 14 mars - rappellera aux CFF leurs responsabilités.

Cette interpellation urgente est close.