République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 19 septembre 2002 à 17h
55e législature - 1re année - 11e session - 57e séance
IU 1294
M. Jean-Claude Dessuet (L). Mon interpellation urgente s'adresse à M. Cramer, conseiller d'Etat du DIAE. Monsieur le conseiller d'Etat, vous n'ignorez sans doute pas qu'une plante, l'ambroisie, se développe actuellement dans le canton de Genève. Je ne sais comment cette plante s'est développée chez nous, mais elle vient de France. Cette plante est à l'origine de problèmes de santé: elle touche le système respiratoire et provoque de l'asthme, de la toux et des pneumonies. Actuellement, elle se développe dans les jachères florales.
Monsieur le conseiller d'Etat, qu'allez-vous entreprendre contre le développement de cette plante ? Allez-vous privilégier les jachères florales ou la santé publique ?
M. Robert Cramer, conseiller d'Etat. Monsieur le député, la question de l'ambroise ou de l'ambroisie nous préoccupe depuis un certain temps. Vous savez que cette plante se développe depuis le sud de la France, qui est infesté actuellement par ces plantes et où il y a des problèmes de santé importants.
On a vu apparaître un certain nombre de foyers de cette plante à Genève. Depuis ce printemps, les collaborateurs de l'administration qui s'occupent d'agriculture sont en train d'examiner ce problème de façon approfondie, afin de trouver quelques solutions.
Cependant, ce n'est pas très simple, car il ne s'agit pas uniquement des jachères florales. D'ailleurs, je ne crois pas que le système des subventions délivrées en Suisse aux agriculteurs qui ont des jachères florales soit connu en France. Cet exemple suisse est en train de se développer un peu via le droit de l'Union européenne, mais il ne s'est pas encore imposé. En fait, cette plante ne trouve pas uniquement ses foyers dans ce type de lieu, mais, de façon générale, elle les trouve aussi dans un certain nombre de cultures, tels le tournesol et les chaumes de céréales et de colza.
Nous avons donc installé un système de veille. Il faut dire qu'à Genève la situation est loin de représenter un danger pour la santé publique. Un programme des mesures à prendre est en train d'être mis en place. Il a été prévu que ce programme vous soit présenté à la commission de l'agriculture et de l'environnement. Ce sera prochainement le cas.
Cette interpellation urgente est close.