République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 21 mars 2002 à 17h
55e législature - 1re année - 6e session - 25e séance
IU 1226
M. Jacques Jeannerat (R). Mon interpellation s'adresse à Mme Spoerri en sa qualité de cheffe du département de justice, police et sécurité.
Il y a maintenant plus de deux ans que s'est déroulée, au boulevard des Tranchées, une fusillade dramatique entre la police et des civils. A cette occasion, un jeune homme a été tué par balles. Les médias, comme on le sait, ont largement couvert cet événement. De nombreuses personnes se sont demandé comment, dans une telle situation, le policier en question avait pu poursuivre son travail sans être aucunement inquiété.
On peut se rappeler que par le passé, dans des situations semblables, la position du chef du département consistait à désarmer le gendarme incriminé tout en le laissant continuer à travailler, en attendant que la justice se prononce. Dans le cas de la fusillade des Tranchées, on ne sait toujours pas, à ce jour, ce qui s'est véritablement passé, notamment en ce qui concerne la légitime défense du gendarme sur le fuyard.
Je me permets donc, Madame la conseillère d'Etat, de vous interpeller pour savoir où on en est dans cette dramatique histoire.