République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 21 mars 2002 à 17h
55e législature - 1re année - 6e session - 25e séance
IU 1219
M. John Dupraz (R). Au moment où les Chambres fédérales s'apprêtent à mettre sous toit une révision de la loi sur le chômage au niveau fédéral, le Conseil d'Etat a donné connaissance à la commission de l'économie d'un rapport élaboré par le professeur Flückiger sur les causes du chômage à Genève. Chacun sait que le taux de chômage, à Genève, s'élève au double de la moyenne nationale. Certes, il est vrai qu'en milieu urbain le taux de chômage est toujours plus élevé qu'en milieu rural, puisqu'il y a plus d'emplois dans une cité. Cela dit, les radicaux avaient émis les plus extrêmes réserves s'agissant de la loi cantonale sur le chômage, votée lorsque M. Maitre était président du département de l'économie publique. Nous estimions alors que ces dispositions allaient installer les gens dans le chômage. Huit radicaux avaient voté contre cette loi et deux s'étaient abstenus. Aujourd'hui, nous en voyons les résultats et le Conseil d'Etat a donné plusieurs informations, conférences de presse, concernant des mesures pour améliorer la situation. Ma question est la suivante:
Ne pensez-vous pas que ce ne sont pas des petites mesures qu'il faut prendre, mais bien plutôt faire une réforme en profondeur de la loi pour faire face à cette situation qui n'est pas acceptable?
M. Carlo Lamprecht, conseiller d'Etat. Je vous réponds, Monsieur le député Dupraz, au sujet des mesures cantonales auxquelles vous faites allusion. Le Conseil d'Etat a pris connaissance du rapport Flückiger. Il n'entend pas agir dans la précipitation. Il a demandé à un groupe interdépartemental composé des départements de l'économie, de l'action sociale et de la santé, et de l'instruction publique, et aux partenaires sociaux d'avoir une réflexion sur les mesures cantonales telles qu'elles sont aujourd'hui, et c'est au sein de ce groupe de travail que nous entendons trouver, j'espère, les bonnes décisions.
Cette interpellation urgente est close.