République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 25 janvier 2002 à 17h40
55e législature - 1re année - 4e session - 20e séance
IUE00021
Mme Micheline Spoerri, conseillère d'Etat. J'ai une réponse intermédiaire pour M. Catelain. Je dois dire que j'ai été un peu étonnée, Monsieur le député, de la nature de votre interpellation. Je trouve qu'elle ressemble plus à un rapport administratif qu'à un exposé des motifs et, pardonnez-moi, mais je me pose la question de l'origine du document, dont je rechercherai la provenance et je me poserai, sans doute, la question du respect de l'article 320 du CPS, dont le caractère contraignant s'impose aussi à un député.
Cela dit, je n'entends pas répondre aujourd'hui aux nombreuses questions que vous posez. J'y reviendrai ultérieurement dans un document écrit.
Je puis vous confirmer que mes préoccupations rejoignent les vôtres et que, comme vous le souhaitez, le Conseil d'Etat veille, vous le savez, Monsieur, à l'importance de la dégradation du climat sécuritaire. Je le dis sans ambages, je l'ai déjà dit. C'est une priorité de mon mandat, si ce n'est la première. J'y suis extrêmement attachée aussi. Je m'en suis ouverte au Corps de police pour lui donner les moyens dont il a besoin pour agir, notamment en le déchargeant de ces fameuses tâches administratives, dont on parle dans ce Grand Conseil depuis longtemps.
Je me suis aperçue, malheureusement, que des décisions qui avaient été prises n'ont pas été mises à exécution, pour des raisons qui m'échappent.
Dans un premier temps, je m'occuperai de mettre ces mesures en place. Vous pourrez donc compter sur moi, Monsieur le député, pour que j'aille de l'avant et je vous donnerai plus d'éléments, un peu plus tard, par écrit. C'est donc une réponse intermédiaire.
Le président. Merci, Madame la conseillère d'Etat, l'interpellation est provisoirement close. Vous recevrez, Monsieur le député Catelain, un complément d'information par écrit.
Cette interpellation urgente écrite est close.