République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 1193
(Réponse du Conseil d'Etat)Interpellation urgente de M. Christian Brunier : 18 élèves mineurs à l'école de culture générale sans domicile fixe ? (Réponse du Conseil d'Etat)

M. Pierre-François Unger, conseiller d'Etat. Dix-huit mineurs fréquentent-ils l'école de culture générale en étant sans domicile fixe ?

Les directeurs des deux écoles de culture générale sont formels sur ce point, il n'y a pas de cas de mineurs en situation de détresse, sans domicile fixe, dans leur établissement.

En effet, l'ensemble des partenaires de l'école, assistants sociaux, équipe de direction, personnel administratif et technique seraient immédiatement alertés si un cas de ce genre se présentait.

Que compterait faire le département de l'instruction publique pour lutter contre une telle situation de détresse si celle-ci se produisait ? Dans un tel cas, il convient de rappeler que, dans chaque établissement de l'enseignement post-obligatoire, il existe un groupe Santé, composé de personnes ayant des fonctions diverses: assistante sociale, infirmière, éducateur à la santé, doyen, maître. Ces groupes Santé s'occupent de manière personnalisée de tous les cas de détresse connus des directions.

Le troisième élément de votre interpellation attend des éléments chiffrés sur ce genre de cas. Selon les renseignements en notre possession, il est vrai que toutes les structures d'accueil pour mineurs de 16 à 18 ans sont saturées; qu'il s'agisse de la résidence Voltaire ou des logements pour étudiants. Ces structures d'accueil confirment qu'il y a environ dix à quinze demandes par jour, mais elles reconnaissent qu'il est difficile d'identifier ces jeunes et de savoir si ce ne sont pas les mêmes qui s'adressent en même temps dans plusieurs lieux d'accueil. En conclusion, nous allons nous employer à examiner de plus près s'il existe vraiment des demandes auxquelles il n'est pas répondu et, le cas échéant, prendre toutes les mesures qui s'imposent.

Cette interpellation urgente est close.

Le président. Je rappelle aux chefs des départements qu'il faut absolument que les réponses qui leur sont préparées durent trois minutes au maximum, dès notre prochaine séance, en raison de la modification du règlement.

Présidence de M. Bernard Annen, président

Le président. Je remercie notre vice-président d'avoir aussi bien présidé. Vous pouvez donc faire confiance à votre prochain président...

Je m'associe aux salutations que M. Bernard Lescaze a prodiguées aux membres du Conseil municipal venus assister au vote électronique. Nous ne pouvons que nous excuser de ce que ce vote n'ait pas encore eu lieu, car on ne vote pas sur les réponses aux interpellations urgentes.

Mesdames et Messieurs les députés, nous continuons nos travaux au point 52 de l'ordre du jour.

Une voix. Pourquoi pas le point 50 ?

Le président. Parce que M. Claude Blanc nous a demandé de traiter d'abord le point 52 !

Une voix. Mais ils vont ensemble !

Le président. Ils vont ensemble, mais il nous a demandé de traiter le point 52 avant le point 50, ce qui a été accepté par le Bureau du Grand Conseil. Nous passons donc au point 52, comme je viens de vous l'annoncer.