République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 25 janvier 2002 à 17h40
55e législature - 1re année - 4e session - 20e séance
IU 1183
M. Carlo Lamprecht, conseiller d'Etat. Je réponds à la question de M. Pagani et je remettrai une copie de cette réponse afin que vous puissiez la lui donner tout à l'heure, puisqu'il est absent.
Tout d'abord, les contrôles de sûreté, et non pas de sécurité, comprennent l'inspection des passagers embarquant et de leurs bagages à main, ainsi que le contrôle à 100% des bagages de soute, depuis juillet 2001, conformément aux directives de l'Office fédéral de l'aviation civile, qui est l'autorité de tutelle.
Précédemment, ce contrôle des bagages de soute ne portait que sur 25% de ceux-ci. C'est pour faire face à l'augmentation des contrôles de bagages de soute, de 25% à 100%, que l'aéroport international de Genève a fait appel, à l'issue d'une procédure de soumission publique, à une société spécialisée déjà active dans ce domaine sur d'autres plate-formes aéroportuaires plus importantes.
Pour cette activité, cette société emploie près de trente personnes et ne procède à aucune sous-traitance. Toutes ces personnes sont au bénéfice d'une carte d'agent ou d'agente de sécurité privée, délivrée par le département de justice, police et sécurité et suivent une formation appropriée, initiale puis permanente.
Leur salaire, incluant toutes les prestations sociales, est conforme aux prix du marché. Au sein de l'aéroport international de Genève, 110 personnes procèdent à l'inspection des passagers embarquant et de leurs bagages à main. Leur formation est de même niveau que celle dispensée au personnel de la société chargée du contrôle des bagages de soute.
L'aéroport international de Genève, enfin, est l'un des rares dans le monde à procéder, avec son propre personnel, au filtrage des passagers embarquant et de leurs bagages à main.
La tendance est effectivement à sous-traiter cette activité. Alors, si M. George W. Busch, président des Etats-Unis, a décidé la création de 85000 postes aux Etats-Unis pour ces contrôles, c'est pour les monter au niveau de ceux pratiqués en Europe et en Suisse, particulièrement.
Cette interpellation urgente est close.