République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 4 octobre 2001 à 17h
54e législature - 4e année - 12e session - 47e séance
IU 1125
M. Alain-Dominique Mauris (L). Mon interpellation urgente s'adresse à M. Guy-Olivier Segond ou à son remplaçant. Elle concerne les interventions d'urgence du CASS.
Il m'a été rapporté à plusieurs reprises que des personnes nécessitant l'intervention d'urgence du CASS n'ont pas trouvé réponse. Je vous rapporte les deux exemples suivants :
1. Dans une des communes du canton, une personne ayant eu un accident a eu besoin de l'intervention du CASS. Elle avait besoin qu'on lui envoie quelqu'un pour aller lui acheter de la nourriture, car, suite à son accident, elle ne pouvait plus se déplacer. Elle a donc téléphoné au CASS et la personne qui lui a répondu lui a dit que, malheureusement, il n'y avait personne pour l'aider et qu'elle devait rappeler dans une semaine.
2. Une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer nécessite l'intervention quotidienne d'une dame qui vient lui préparer son repas. L'assistante sociale qui passe l'après-midi se rend compte avec la plus grande stupéfaction que ce jour-là personne du CASS n'est venu lui préparer son repas de midi. Au CASS, on lui a répondu qu'on n'avait malheureusement pas le temps. Je pourrais vous citer d'autres exemples de ce genre, c'est pourquoi je demande à M. Guy-Olivier Segond qu'il investigue du côté du CASS. S'agit-il de sous-effectif, de mauvaise organisation ? En tous les cas, il est inadmissible que lorsqu'une personne appelle et demande une intervention d'urgence, on la prie de repasser une semaine plus tard.