République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 5 avril 2001 à 17h
54e législature - 4e année - 7e session - 15e séance
IU 1066
M. Christian Brunier (S). Mon interpellation s'adresse à M. Ramseyer. Elle ne porte pas sur le thème de la Critical Mass, même si j'aurais bien voulu, mais concerne la circulation dans le quartier des Eaux-Vives.
Il y a quelques jours, un groupe d'habitants des Eaux-Vives a pris contact avec moi pour s'inquiéter des nombreux accidents qui surviennent dans un tout petit secteur : rue des Eaux-Vives, rue de la Mairie et place de la Mairie.
Je suis immédiatement intervenu auprès du département pour contrôler leurs dires. Ce dernier m'a répondu très rapidement et j'en profite pour le féliciter, car je ne le fais pas toujours... Il m'a donné le détail du nombre d'accidents et a fait deux comparaisons, l'une sur six mois, d'octobre 1999 à mars 2000, et l'autre sur la même période 2000-2001.
Pendant ces six mois, il y a eu, en 1999-2000, vingt-neuf accidents sur ce petit périmètre comprenant cinq rues, et trente et un accidents l'année suivante. Cela fait une moyenne de soixante accidents dans ce petit périmètre, et ce chiffre ne recouvre que les accidents identifiés par la police, sans les accidents qui ont trouvé une solution à l'amiable. Le constat est là : il y a en effet beaucoup d'accidents dans ce petit périmètre qui pose un vrai problème de sécurité routière. Pourtant, le département me répond : «Au vu de ce qui précède, il n'y a pas lieu de s'alarmer sur la situation des accidents dans ce quartier.»
Monsieur Ramseyer, j'ai deux questions :
1. Quels critères utilise le DJPT pour affirmer qu'une situation est alarmante ? C'est vrai qu'en l'occurrence il n'y a pas eu de morts...
2. Que va entreprendre le département pour sécuriser enfin cette zone qui est quand même relativement dangereuse ?
Le président. Il vous sera également répondu demain à 17 h, Monsieur le député. Vous avez du pain sur la planche, Monsieur le conseiller d'Etat !