République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 22 mars 2001 à 17h
54e législature - 4e année - 6e session - 10e séance
IU 1048
Mme Myriam Sormanni-Lonfat (HP). Mon interpellation s'adresse à Mme Brunschwig Graf. Le 16 février 2001, je présentais la motion 1389, revêtue de la clause d'urgence, qui donnait mandat au Conseil d'Etat d'entrer en négociations avec la Ville de Genève pour reprendre la garderie Zone Bleue de l'Université ouvrière de Genève.
Dans l'intervalle, j'apprends que le directeur de l'UOG, M. Dominique Blanc - membre du parti socialiste - a écrit à Mme Brunschwig Graf, afin de lui indiquer que l'UOG n'était pas preneur de ma motion, pourtant votée et acceptée par la majorité de gauche de ce Grand Conseil.
Bien que le droit à l'expression orale et écrite existe dans notre République, j'aimerais savoir quelle incidence a eu ce courrier sur le Conseil d'Etat ? A-t-il approché la Ville de Genève, vu les licenciements prévus pour fin avril 2001 ? - finalement il ne s'agit pas d'une personne, mais de deux, j'ignorais qu'il y en avait une autre... A ma connaissance, vérification faite auprès des services de M. Tornare, il semblerait que non : ils n'ont pas entendu parler de la motion 1389...
Loin de moi l'idée de reprocher au Conseil municipal d'avoir également rédigé une motion, puisque cela regarde effectivement la Ville de Genève, mon analyse de ces incidents étant tout simplement la suivante. Qu'est-ce qui est le plus important : obtenir le sauvetage de cette garderie de l'Université ouvrière de Genève, ou la guerre des clochers ? En effet, je précise que M. Blanc m'a répondu qu'il avait confié l'affaire à M. Sormanni, membre du comité de l'Université ouvrière. De plus, vous n'ignorez certainement pas que le président de l'UOG est M. Jean-Pierre Thorel, lequel a fait pression pour qu'on refuse mon adhésion à l'UOG, de même qu'il a fait pression pour qu'on refuse mon recours. Aussi, je m'interroge...
Madame la présidente du département de l'instruction publique, j'aimerais vous demander si je pourrais, tout au moins, lire cette lettre de l'UOG, car pour ma part j'ai joué la transparence et j'ai envoyé ma motion à l'UOG. J'aimerais voir cette lettre et savoir de quoi il en retourne. Pouvez-vous me répondre ? Sachez que je suis très embêtée de devoir vous interpeller à ce sujet, car je sais que vous n'y êtes pour rien. Mais je trouve quand même que c'est un peu gros et je ne suis pas d'accord de laisser passer la chose comme cela, sans rien dire.