République et canton de Genève

Grand Conseil

IU 994
12. Réponse du Conseil d'Etat à l'interpellation urgente de M. Pierre Vanek : Opposants à Davos et forces de police. ( ) IU994
Mémorial 2001 : Développée, 35.

Mme Micheline Calmy-Rey. De manière générale, le Conseil d'Etat cherche à affirmer son attachement à deux libertés essentielles au bon fonctionnement de la démocratie : la liberté d'expression et la liberté de réunion, qui doivent pouvoir s'exercer l'une et l'autre librement et pacifiquement. Le Conseil d'Etat condamne donc toute violence, qu'elle soit le fait de manifestants ou de représentants des forces de l'ordre.

Sur la base de ces principes, les autorités fédérales, cantonales et communales ont veillé, lors du Sommet social qui a eu lieu à Genève en juin 2000, à ce que toutes les opinions puissent s'exprimer, qu'elles soient le fait d'organisations internationales, d'organisations non gouvernementales ou de mouvements sociaux, ce que la presse internationale et nationale a reconnu et souligné. Le Conseil d'Etat est donc prêt à poursuivre dans cette voie en encourageant de telles rencontres à Genève.

Enfin, dans le cas particulier du Forum de Davos, le Conseil d'Etat rappelle, d'une part, que le canton de Genève est lié par les dispositions concordataires dont il est bénéficiaire - en effet, les autres polices cantonales prêtent régulièrement assistance à la police genevoise pour assurer la sécurité de nombreuses manifestations internationales - d'autre part, que le Tribunal fédéral, l'an passé, a cassé l'interdiction de manifester décidée par les autorités grisonnes, qui auraient dû examiner la possibilité d'autoriser des manifestations dans d'autres lieux ou à d'autres dates.

Cette interpellation urgente est close.