République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 25 janvier 2001 à 17h
54e législature - 4e année - 4e session - 1re séance
IU 996
M. Roger Beer (R). Mon interpellation urgente s'adresse aussi bien à M. Robert Cramer qu'à M. Laurent Moutinot, respectivement chargés des départements de l'environnement et de l'aménagement.
En fait, il faut bien reconnaître que mon interpellation urgente n'a d'urgent que le nom. Toutefois, le rythme du Grand Conseil comme celui de nos magistrats étant ce qu'ils sont, je me vois dans l'obligation de revenir sur une interpellation urgente que j'avais adressée aux magistrats chargés des mêmes départements, le 7 novembre 1997.
A l'époque, j'intervenais dans le cadre de cette magnifique autoroute de contournement : j'en vantais les innombrables mérites tout en me plaignant un peu du coût, mais en reconnaissant largement son utilité et son excellente intégration paysagère ! Je demandais s'il était possible, à certains endroits, d'envisager la plantation de quelques arbres magnifiques : leur rôle serait de rappeler l'extraordinaire collection dendrologique de la «Genève cité des parcs».
Evidemment, je n'entendais pas mélanger mes casquettes, mais simplement faire un geste qui corresponde aux panneaux indicatifs que l'on trouve aux entrées de Genève et qui mettent précisément en exergue les parcs et les arbres de Genève.
Jusque-là rien d'extraordinaire, finalement ! Sinon que, d'une seule voix, les deux magistrats chargés à l'époque des départements qui me semblaient concernés par cette grave question m'avaient répondu que l'on pouvait entreprendre rapidement une telle plantation. Evidemment, je ne referai pas le cours de l'histoire, mais cette plantation souhaitée et approuvée n'a pas encore eu lieu !
Aussi, Messieurs les conseillers d'Etat Moutinot et Cramer, je réitère ma demande en vous invitant à vous concerter pour organiser la plantation, dans le cadre de l'autoroute de contournement, d'un superbe séquoia, d'un cèdre du Liban ou, qui sait, peut-être même d'un chêne vert, vu que le climat devrait se réchauffer. Je n'oserai pas proposer des palmiers, ces derniers étant manifestement trop exotiques, mais ils conviendraient toutefois parfaitement !
Réponse du Conseil d'Etat
M. Robert Cramer. Monsieur le député, nous en prenons l'engagement... Et mon voisin Guy-Olivier Segond me souffle que nous nous efforcerons même de le faire avant les élections ! (Rires.)
Cette interpellation urgente est close.