République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 14 décembre 2000 à 17h
54e législature - 4e année - 3e session - 60e séance
Q 3560
Il est pris acte de cette réponse.
QUESTION ECRITE
(3560)
de M. Roger Beer
Quelle cérémonie de naturalisation ?
Récemment, un citoyen de Genève a écrit à la présidence du Grand Conseil au sujet de la cérémonie de prestation de serment des étrangers reçus à la citoyenneté suisse. Il assistait à cette séance qui voyait un de ses amis prêter serment.
Sa lettre fait état d'un certain nombre de commentaires désabusés quant à la tenue de cette cérémonie. Il lui reproche notamment un côté glacial et sans âme, voire un manque d'enthousiasme affligeant.
Je suis sensible aux propos de ce citoyen. Je partage également ses regrets. Le Conseil d'Etat pourrait-il se préoccuper des commentaires de ce citoyen, entendu que cette cérémonie consacrée aux nouveaux citoyens suisses devrait effectivement avoir une certaine tenue.
Réponse du Conseil d'Etat
La question écrite déposée par M. Roger Beer reflète la déception d'un citoyen devant le manque de solennité de la cérémonie de naturalisation, qu'il qualifiait de « spectacle glacial et sans âme ».
Tel n'est plus le cas aujourd'hui.
En effet, depuis le début de l'année 1998, le déroulement de cette cérémonie a été grandement amélioré, quant à sa forme, afin qu'elle revête la chaleur et la solennité qui lui faisaient défaut.
Désormais, la date de la cérémonie de naturalisation est fixée en dehors des séances hebdomadaires du Conseil d'Etat de telle sorte qu'elle offre au conseiller d'Etat en charge du Département de l'intérieur, de l'agriculture, de l'environnement et de l'énergie qui la préside plus de disponibilité, non seulement pour prononcer un discours, mais aussi pour saluer personnellement les nouveaux citoyens à l'issue de la cérémonie et converser avec certains d'entre eux pendant le vin d'honneur qui leur est offert, auquel est également convié le public.
En outre, l'ornement de la salle (fleurs et drapeaux) et la musique d'accompagnement adaptée aux circonstances donnent à cette cérémonie la chaleur adéquate, culminant avec la reprise en chœur par l'assemblée de l'hymne national. L'importance de l'événement n'échappe pas aux nouveaux citoyens qui apprécient son caractère patriotique et convivial.
L'auteur des remarques dont le député M. Roger Beer s'est fait écho en 1998 a assisté à une cérémonie de naturalisation telle que décrite ci-dessus. Il s'en est déclaré très satisfait auprès de la chancellerie d'Etat.