République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du jeudi 14 décembre 2000 à 17h
54e législature - 4e année - 3e session - 60e séance
IU 982
M. John Dupraz (R). Ce matin, j'ai pris connaissance avec intérêt d'un article paru dans un grand quotidien de la place et faisant état du litige opposant le Conseil d'Etat, une organisation d'automobilistes et la Ville de Genève concernant le tram à la rue de Lausanne.
Est-il vrai que le projet officiel consiste en une voie en site propre et une voie en site mixte : voiture et tram ? Est-il vrai que, suite au contre-projet du TCS, la Ville de Genève a trouvé un accord par l'intermédiaire d'un médiateur, non seulement concernant la rue de Lausanne, mais aussi la place Cornavin ? Le Conseil d'Etat a constaté qu'il y avait un réel problème à la place Cornavin. J'ai appris aussi que même M. Stucki, directeur des TPG, acceptait la version définitive acceptée par ailleurs par le TCS et par la Ville de Genève. Elle convenait donc aussi aux TPG.
Je m'étonne dès lors que le Conseil d'Etat ne participe pas à cette médiation. Je ne comprends pas, Mesdames et Messieurs, que vous ne vous installiez pas tous autour d'une table pour trouver un accord avec les personnes consultées, qui se sont elles-mêmes concertées sous l'égide du médiateur et qui se sont finalement mises d'accord. Vous êtes les seuls à renoncer, à ne pas vouloir participer à la discussion. Je trouve cela parfaitement inacceptable, ce d'autant que, selon mes informations, la concession accordée prévoit en fait deux voies en site propre et que le projet actuel et officiel n'est pas conforme à la concession accordée. Pourquoi le Conseil d'Etat s'entête-t-il donc à ne pas vouloir trouver une solution avec les partenaires intéressés ?