République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 1 décembre 2000 à 17h
54e législature - 4e année - 2e session - 58e séance
IU 967
M. Gérard Ramseyer. Par voie officielle, mon département a informé la population de la création de 166 nouvelles places pour les deux-roues à proximité de la Vieille-Ville, en juin dernier. J'ai une copie de cette annonce à la disposition de M. le député Visseur.
L'expérience a en effet démontré la nécessité de compléter encore l'offre en la matière, déjà étoffée en juillet 1999 de plus de 90 places, suite à l'introduction du nouveau régime des déplacements en Vieille-Ville en mars 1999. Enfin, au départ, le nombre de places avait déjà été augmenté de plusieurs dizaines d'unités, pour être porté à 280 places en périphérie immédiate de la Vieille-Ville.
D'autres projets sont à l'étude, non seulement au centre, mais également dans les quartiers. A noter que les améliorations de l'offre ont été discutées avec nos partenaires, dont le TCS, qui a relevé encore récemment l'effort du département mené en la matière.
Le parc des véhicules deux-roues motorisés, toutes catégories confondues pour 1999 et pour partie de l'an 2000, a augmenté de 12% environ au plan cantonal. L'évolution de l'offre de stationnement en périphérie immédiate de la Vieille-Ville a été de 55% de mieux. Nous ne disposons plus de statistiques fiables en ce qui concerne les vélos depuis que les vignettes sont mises à disposition dans plusieurs points de vente, sur lesquels nous n'avons aucune maîtrise. On peut simplement estimer que, grosso modo, l'augmentation des vélos a suivi peu ou prou celle des deux-roues motorisés.
En conclusion, j'aimerais dire qu'un effort considérable a été fourni par mon département en la matière au cours de ces dernières années. Cela correspondait à une nécessité, dans la mesure où la demande de stationnement est croissante pour ce mode de déplacement urbain peu encombrant et destiné à desservir avant tout le centre. Une remarque néanmoins, Monsieur le député : il faut noter que les gabarits légaux et les pentes enregistrées dans certaines rues en Vieille-Ville limitent les extensions souhaitées. Pour reprendre votre expression : nous n'attendons rien, nous constatons avec vous que la géographie est têtue !
Pour conclure, Monsieur le député, les piétons refusent les autos et les cyclistes. Les cyclistes refusent les autos et gênent les piétons. Les autos s'accommoderaient de moins de véhicules, de moins de cyclistes et de moins de piétons. Nous, là au milieu, faisons l'essentiel pour que cela fonctionne. Du moment que cela fonctionne à peu près, c'est déjà quelque chose de mieux que la situation que nous connaissions il y a simplement cinq ans.
Cette interpellation urgente est close.