République et canton de Genève
Grand Conseil
Séance du vendredi 17 novembre 2000 à 17h
54e législature - 4e année - 1re session - 53e séance
IU 941
Mme Micheline Calmy-Rey. Le Conseil d'Etat est favorable à l'aide indirecte à la presse, Monsieur Clerc, et il n'est pas question d'aller contre la motion concernée ou de ne pas la respecter.
Malheureusement, cette aide indirecte aujourd'hui ne peut s'exercer qu'à travers les communiqués et les annonces pour les engagements de personnel. Or, le budget alloué pour les frais de recrutement en 1999 est de 175 000 F. A fin octobre 2000, ce montant a même été dépassé, ce qui prouve bien que nous avons véritablement l'intention d'aller dans le sens d'une politique d'encouragement.
Pour en revenir à la procédure de recrutement, elle est assurée, pour l'essentiel, par le biais du bulletin des places vacantes. Ce n'est que lorsque ce dernier n'a donné aucun résultat qu'une annonce dans la presse est admise, soit une parution dans un quotidien de la place et une parution dans un journal spécialisé pour des fonctions tout à fait particulières. Chaque département choisit librement le quotidien dans lequel il souhaite faire paraître son annonce : le «Courrier», le «Matin», le «Temps» ou la «Tribune de Genève».
En conclusion, vous comprendrez que nous n'avons nullement l'intention de favoriser ou de défavoriser un journal au détriment des autres, mais la seule solution consisterait alors à changer de pratique et à mettre dans tous les quotidiens et hebdomadaires de la place la même annonce, ou alors de procéder comme l'administration fédérale, c'est-à-dire de publier une fois par semaine la liste des annonces d'engagement du personnel pour tous les départements, ce qui permettrait d'avoir une meilleure maîtrise sur les annonces qui paraissent que celle que nous avons à l'heure actuelle.
Je vous promets que nous étudierons une pratique un peu différente, parce qu'effectivement aujourd'hui nous manquons de contrôle et de maîtrise sur les annonces qui sont publiées. Vous pourrez le constater, tout à l'heure, lorsque je répondrai à l'interpellation de M. Büchi qui concerne également le problème des annonces.
Cette interpellation urgente est close.